21 décembre 2010
(Je commence aujourdhui la diffusion quotidienne, à l’intention de mes fidèles lecteurs, de cet apophtègme de six mille mots composé en alexandrins un an plus tôt, et qui n’a pas intéressé les éditeurs contactés.)
Par Jacques Thomet (copyright 21 décembre 2010)
Combien je t’ai aimée ! Aujourd’hui je te pleure.
Faudra-t-il, France, te mettre les points sur les i ?
Tu as perdu l’envie de nos mises en demeure,
Pour te donner à un petit-fils de Hongrie.
Quand je vois ce bambin assis sur notre trône,
Et pour fou du Roi la gratteuse de guitare,
Dévoreuse d’amants mais toujours si aphone,
Il me vient un autre air : c’est le chant du départ.
J’aimerais assister à leur fuite à Varennes,
Comme ce serrurier[2] qui sur son agenda,
Le jour où la Bastille lui prenait les rênes,
Ecrivit « rien » sans savoir que ce fut son glas.
(à suivre)
[1] La Montbéliarde est une race bovine qui tire son nom de la ville de Montbéliard (Doubs) où elle a été importée de Suisse au XVIIIe siècle.
[2] Louis XVI. Sur son carnet, le 14 juillet 1789, il avait commenté : « rien »
Nicolas Sarkozy est 50 % hongrois, 25 % savoyard, et 25 % grec. Et 100 % français des quartiers riches de Paris.
Sinon, je suis d’accord avec vous, mais pour mettre qui a la place ? Le parti socialiste c’est la catastrophe, et l’UMP aussi