13 janvier 2011
Ancien de l’Agence France-Presse, je suis révulsé par le traitement à deux vitesses de l’information par ce média dont je ne reconnais plus une déontologie que je n’ose qualifier de partisane.
Voyons les derniers événements criminels relatés par l’AFP:
1-Le directeur de la prison pour femmes de Versailles, tombé « amoureux » d’une détenue, a été mis en examen mercredi pour avoir favorisé la jeune femme, condamnée comme appât dans l’enlèvement (suivi de le torture, ajouté par moi et oublié par l’AP) avant le meurtre du jeune juif Ilan Halimi par le « gang des barbares« .
Florent Goncalves, 41 ans, qui a été suspendu de ses fonctions, est poursuivi pour « remise illicite d’une somme d’argent et d’objets interdits à une détenue et communication illicite à une détenue »; il a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire, ont indiqué à l’AFP le ministère de la Justice et une porte-parole du parquet de Versailles, confirmant une information du Parisien/Aujourd’hui en France.
Il encourt jusqu’à trois ans de prison.
Il lui est reproché d’avoir, entre décembre 2009 et octobre 2010, eu des relations sexuelles avec une détenue de 22 ans, moyennant un traitement de faveur. La jeune femme a été condamnée en première instance et en appel à neuf ans de réclusion pour avoir servi à appâter Ilan Halimi, un jeune Juif tué en 2006 après trois semaines de séquestration.
M. Goncalves, décrit par une source proche de l’enquête comme un « homme amoureux », a reconnu les faits et la relation entretenue avec la jeune détenue. Celle-ci a quitté la maison d’arrêt de Versailles pour être transférée à Fresnes à l’automne dernier, à l’approche de son procès en appel devant la cour d’assises des mineurs de Créteil.
Ce transfèrement n’avait que « partiellement » mis fin à leur relation, des communications téléphoniques ayant été interceptées, a-t-on précisé au parquet de Versailles.
Interrogé par l’AFP, le ministère de la Justice a souligné qu’il s’agissait de « faits exceptionnels » qui « ont justifié que dès le mois de novembre la Chancellerie saisisse l’inspection générale des services pénitentiaires et que, dès le rapport connu, elle suspende » le directeur de la prison.
Le code de déontologie pénitentiaire interdit les relations entre personnel et détenus « qui ne seraient pas justifiées par les nécessités du service ».
Cette enquête interne a donné lieu fin novembre à l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Versailles puis, le 16 décembre, d’une information judiciaire contre X.
Un gardien de prison a également été mis en examen pour avoir fourni une puce électronique à la jeune femme. La détenue est, quant à elle, poursuivie pour recel.
Le directeur, le gardien, âgé de 36 ans, et la jeune femme avaient été placés en garde à vue lundi dans les locaux de la police judiciaire de Versailles, chargée des investigations.
A 17 ans, Emma, jolie lycéenne, avait servi d’appât pour attirer Ilan Halimi, 23 ans, dans le piège tendu par le « gang des barbares« .
2- Dans l’enquête sur le meurtre de la jeune fille d’origine vietnamienne, Vy-Anh Nguyen, 27 ans, tuée dans la métro parisien le 27 décembre par un voyou qui avait volé son portable avant de la jeter dans les escaliers, l’AFP ignore son identité malgré sa mise sous écrou. L’individu a pourtant été mis en examen pour vol commis avec violences ayant entraîné la mort et placé en détention provisoire, et encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
3- Deux jours après l’interpellation de 27 personnes, dont 19 sont toujours en garde à vue ce soir, dans l’enquête sur le meurtre d’une policière municipale, Aurélie Fouquet, 26 ans, mère d’un bébé de 14 mois, lors d’une fusillade provoquée par un commando de braqueurs le 20 mai 2010 sur l’A4, aucun nom ni prénom de ces tueurs présumés n’a encore été publié.
Nouvel-an au Blanc-Mesnil : Dissimulation de l’origine et de la religion du meurtrier du disc-jockey antillais Claudy Elisor :
http://www.marianne2.fr/Meurtre-du-Blanc-Mesnil-fait-divers-ou-probleme-communautaire_a201610.html
“(…) Au Blanc-Mesnil, Claudy Elisor, 33 ans, DJ d’origine antillaise, a été battu à mort par plusieurs individus. Il avait refusé l’entrée d’une soirée à un homme qui est revenu ensuite avec ses complices pour se venger. Un suspect s’est rendu à la police et a été mis en examen et écroué pour meurtre.
Pour l’heure, aucune réaction politique. Si prompts à récupérer des faits divers, Nicolas Sarkozy et Brice Hortefeux ont gardé le silence. Il est vrai que ce crime remettant en cause leur bilan glorieux de la nuit de 31, ils n’avaient pas intérêt à communiquer sur cette affaire. Au niveau local, silence également. Sur le site de la Préfecture de Seine-Saint-Denis, aucun communiqué à ce sujet malgré la médiatisation de l’affaire.
Mais cette médiatisation pose problème. Au détour d’une dépêche AFP, reprise par certainbs sites de presse, on apprend que le suspect principal serait « d’origine africaine ». LeParisien.fr signale lui que son prénom est Ibrahim. Naturellement, dans les commentaires des articles, on lit des remarques au ton xénophobes voire racistes. Cela dit, ces commentateurs ne représentent qu’eux même.
On aurait pu s’attendre à ce que les médias face une lecture ethnique de ce fait divers. Il n’en est rien. A chaque crime mettant en cause un juif et musulman, les médias cherchent pourtant une motivation raciste. Exemple, au printemps dernier, avec l’affaire Saïd Bourarach, un vigile de Bobigny, tombé dans la Seine après avoir été poursuivi par des hommes de confession juive. (…)”
Le fait de cacher l’identité , ou plutôt la consonance ,des noms des délinquants est devenu une habitude pour la presse française qui cache de moins en moins sa collaboration avec les « envahisseurs » . Avec le procés Zemour , cela ira en emplifiant car le but est de faire mentir les statistiques . Convaincre les « ocupés » que les occupants sont corrects et sont une « chance pour la France » Cela ne vous rappelle rien ?