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Archive de la catégorie ‘COLOMBIE: DERNIERES NOUVELLES’

LA JUSTICE COLOMBIENNE TOMBE DE PLUS BELLE AUX MAINS DE LA MAFIA ET DES TERRORISTES AVEC LA NOUVELLE AVOCATE GENERALE VIVIANE MORALES, ROUAGE DE L’EX-PRESIDENT CORROMPU ERNESTO SAMPER

Jeudi 13 janvier 2011

13 JANVIER 2001 

(Parfois, comme dans ce cas précis, je me demande si je ne crache pas en l’air au lieu d’aller m’aérer sur un terrain de golf…A quoi peut bien servir ce papier ? Sans vouloir me comparer à Bolivar, je crains de « labourer la mer ». Bon, mais je continue quand même…) 

Vous ne risquez pas de lire ces lignes dans la « grande » presse colombienne inféodée aux réseaux de la mafia proche des FARC, et déconnectée du profond sentiment populaire. 

Viviane Morales a pris hier ses fonctions de nouvelle avocate générale de la Nation. Il a fallu 16 mois à la Cour suprême de justice pour se décider à élire quelqu’un à cette fonction vitale dans une démocratie. 

Sous la présidence d’Alvaro Uribe, sauveur du pays contre l’avancée terroriste pour l’immense majorité de ses citoyens, le Cour suprême a rejeté à de multiples reprises les candidats présentés par lui à cette charge, pour ne pas être des « pénalistes ». En fait, cette entité gangrenée par la mafia redoutait d’être poursuivie par un juge indépendant. 

Cette Viviane Morales, ex-députée et sénatrice du Parti Libéral, n’a jamais été pénaliste ! Mais, professeur de droit constitutionnel, elle a fait partie des 108 élus qui ont voté en 1995 pour sauver le président de l’heure Ernesto Samper de son limogeage avant sa détention et sa condamnation, pour ses liens avérés et démontrés avec le cartel de la cocaïne de Cali. Les frères Rodriguez Orjuela, aujourd’hui en prison aux USA, avaient financé la campagne de cet ex-président – privé à jamais de visa pour se rendre aux USA – à hauteur de six millions de dollars. 

Le nouveau président Juan Manuel Santos, ex-ministre de la Défense d’Alvaro Uribe, est en train de réhabiliter tous l’entourage de Samper et comparses, dans un retour au cycle de la corruption généralisée, dont il n’a peut-être pas conscience (je lui laisse un joker) dans sa volonté de mettre du beurre dans les épinards. 

« Le désordre administratif m’amène à conclure que nous sommes loin d’obtenir des résultats », a déclaré Mme Morales en prenant ses fonctions. « 1,4 millions de procès en cours sont gelés », « et 390 enquêtes sur la para-politique dans les régions colombiennes avancent très lentement », a-t-elle ajouté. 

Cette  militante  du corrompu Ernesto Samper, connu pour son appui réitéré aux exigences des FARC pour libérer leurs otages (certains enchaînés depuis 13 ans) afin de se refaire une impossible virginité, a totalement omis d’évoquer la farc-politique. Les élus, députés ou sénateurs, ainsi que les juges de la Cour suprême, et leurs relais dans la société civile et dans le parti communiste (légal en Colombie, comme il convient de le préciser), sont légions à être passibles de poursuites pénales pour leurs liens avec les terroristes et la mafia de la drogue. 

Les médias locaux vont-ils le rappeler à Viviane Morales, ex-épouse du terroriste du M-19 Carlos Alonso Lucio, et ancien amant d’Ingrid Betancur ?   

UN EX-TERRORISTE COMPLICE DES FARC DIRIGE L’ASSEMBLEE NATIONALE AU VENEZUELA !

Vendredi 7 janvier 2011

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Le guérillero Fernando  Soto Rojas (à droite sur la photo en noir et blanc)

Le même (à gauche sur la photo en couleur) dévoile le buste du terroriste Manuel Marulanda à Caracas

(Merci à José d’avoir mis le doigt sur cette autre abjection)

07 janvier 2011  Notre feuilleton sur la perversion des Etats latino-américains par les anciens terroristes, désormais ancrés au cœur même de tous les pouvoirs, tourne au Livre noir, avec les dernières révélations sur Fernando Soto Rojas, nouveau président de l’Assemblée nationale du Venezuela, ex-guérillero complice des FARC, et auteur d’une invasion manquée contre son pays avec des miliciens cubains en 1967. Ce dinosaure de 77 ans, avant même de prendre ses fonctions mercredi, a annoncé son vœu de « liquider la bourgeoisie et de ne jamais débattre avec ses représentants ».   Inconnu du grand public, Soto Rojas a fait l’apprentissage de la guerre de guérilla à Cuba avant de débarquer le 11 mai 1967 avec un groupe de miliciens cubains castristes sur la plage de Machurucuto pendant le mandat du président Raul Leoni, élu démcratiquement. Cette tentative d’invasion armée se solda par un échec total. 

Le même terroriste passa la fin des années 70 au Proche-Orient dans les rangs de mouvements palestiniens extrémistes, avant de revenir au Venezuela. Sa seule action connue, depuis lors, aura consisté à inaugurer en 2009, sur une place de Caracas, une statue du boucher des FARC Manuel Marulanda, alias Tirofijo.

On peut donc s’esclaffer quand Hugo Chavez, qui a fait nommer cet individu à la tête du Congrès, assure son homologue colombien Juan Manuel Santos, pas plus tard que la semaine dernière, de son intention de lutter contre la présence de dirigeants des FARC au Venezuela !

L’ARGENTINE CONDAMNE A LA PRISON A VIE L’EX-DICTATEUR JORGE VIDELA (85 ANS), APRES LA LEVEE DE SON AMNISTIE MAIS LA COLOMBIE N’ABROGE PAS CELLE QUI PROFITE AUX TUEURS DU M-19

Jeudi 23 décembre 2010

 

 

23 décembre 2010 

Les terroristes d’Amérique Latine peuvent continuer à dormir sur leurs deux oreilles quand ils ont bénéficié d’une amnistie, à la lumière de ce qui se passe actuellement en Colombie et en Argentine, les pays les plus peuplés du Cône sud après le Mexique. 

Voyons les faits, rien que les faits. 

Agé de 85 ans, l’ancien dictateur argentin Jorge Videla (1976-1981) a été condamné hier soir à la prison à vie par un tribunal de Cordoba pour l’exécution d’opposants et d’autres crimes contre l’humanité. Il avait déjà été condamné à la perpétuité en 1985 lors d’un procès historique de la junte militaire pour les crimes commis sous la dictature (1976-1983), qui a fait 30.000 disparus, selon les organisations de défense des droits de l’homme. Mais la peine avait été effacée en 1990 par une grâce de l’ex-président Carlos Menem, qui a à son tour été déclarée anticonstitutionnelle en 2007, une décision confirmée par la Cour suprême en avril. Cette dernière avait également abrogé les lois d’amnistie des crimes de la dictature en 2005.
Depuis, plusieurs procédures ont été engagées contre Jorge Videla, fervent catholique qui faisait figure de modéré avant de prendre la tête du putsch du 24 mars 1976 contre le gouvernement d’Isabel Martinez de Peron et de diriger le pays jusqu’en 1981. Ces années ont été les plus dures du régime militaire.
A Cordoba, l’ancien général moustachu était jugé depuis début juillet avec 29 autres personnes pour l’exécution de 31 détenus politiques. Des preuves suffisantes ont été réunies « pour affirmer que (Jorge Videla) était le plus haut responsable de l’élaboration de ce plan d’élimination des opposants appliqué par la dictature militaire », avait estimé la semaine dernière, le procureur Maximiliano Hairabedian.
« J’assume pleinement mes responsabilités. Mes subordonnés se sont contentés d’obéir à des ordres », avait pour sa part déclaré l’ancien homme fort du régime militaire à la veille du verdict.
Il devra purger sa peine dans une prison civile et non militaire.
Jorge Videla a toujours nié les violations flagrantes des droits de l’homme commises sous la dictature (tortures, vols de la mort d’où étaient jetés vivants des dissidents depuis des hélicoptères de l’armée dans le rio de La Plata) et revendiqué « l’honneur de la victoire dans la guerre contre la subversion marxiste ».
Poursuivi pour vols de bébés d’opposants, un crime non couvert par la grâce de 1990, il avait déjà été placé en arrêt domiciliaire de 1998 à 2008, avant d’être transféré en détention préventive dans l’attente de ses multiples procès fin 2008.
Dès 2001, il avait aussi été poursuivi pour sa participation au Plan Condor, mis sur pied conjointement par les dictatures d’Argentine, du Chili, du Paraguay, du Brésil, de la Bolivie et de l’Uruguay en vue d’éliminer leurs opposants.
Videla a eu sept enfants avec sa femme. Le troisième d’entre eux, décédé à l’âge de 19 ans en 1971, était handicapé mental et a été placé un temps dans une institution spécialisée où travaillait Léonie Duquet, l’une des deux religieuses françaises disparues pendant la dictature avec Alice Domon.
Le procès du principal suspect de leur enlèvement et de leur meurtre, l’ex-capitaine de la marine argentine, Alfredo Astiz, surnommé l’ »ange blond de la mort », a débuté il y a un an à Buenos Aires.
Au total, 150 anciens membres des forces de l’ordre ont été condamnés pour violations des droits de l’homme commises sous la dictature, selon le centre d’information judiciaire. 

Nul démocrate ne peut éprouver la moindre pitié pour Videla, coupable des atrocités commises sous sa dictature. 

Nul démocrate digne de ce nom ne peut non plus admettre la loi de « deux poids et deux mesures » en vigueur en Amérique du Sud. 

Tout d’abord, la justice argentine prononce cette condamnation 30 ans après les faits, contre un vieillard de 85 ans, alors que cette peine aurait dû lui être infligée en 1985. Mais surtout, il faut rappeler une série de données : 

1-  Sous le régime démocratique du radical  Raul Alfonsin (1983-89), les lois Nunca mas (Jamais plus), Punto final (Point final) et Obediencia debida (Devoir d’obéissance) furent adoptées respectivement en 1984, 1986 et 1987. Ces mesures d’amnistie touchèrent aussi bien les militaires que 9.000 terroristes, dont les terribles Montoneros. Or ces amnisties ont été abrogées en 2007, mais uniquement au détriment de Videla et consorts ! Aucun jugement n’a été engagé contre les rebelles qui avaient provoqué le coup d’Etat de Videla en 1976 contre  Isabel Peron par leurs menées subversives. 

2-  Le même phénomène continue de s’appliquer en Colombie. Les chefs terroristes du M-19, auteurs de massacres et enlèvements en masse, ont été amnistiés en 1990. Ils se pavanent dans la société colombienne, à l’image du gauchiste Gustavo Petro, candidat à la présidence en 2010, d’Antonio Navarro Wolff, actuel gouverneur du Narino, ou encore de Rosemberg Pabon Pabon, devenu directeur de l’économie solidaire dans l’administration actuelle.  Nul ne doit oublier la tragédie du Palais de justice de Bogota en 1985. Plus de cent personnes dont 60 juges avaient péri tués ou brûlés vifs dans cette enceinte incendiée par le M-19 à la demande du chef du cartel de la cocaïne, Pablo Escobar, pour détruire les dossiers des narcotrafiquants en passe d’être extradés aux USA, contre six millions de dollars. Tous ces criminels bénéficient de l’amnistie, mais le héros de la reprise du Palais de justice en 1985, le colonel Alfonso Plazas Vega, vient d’être condamné à une peine de 30 ans de prison, pour la présumée disparition de 11 personnes à cette occasion, alors que la justice avait déjà conclu auparavant à son innocence. Cette condamnation a été prononcée par une juge,  Maria Estella Jara, à partir de faux témoignages avérés et démontrés par la défense. La magistrate s’est exilée en Allemagne depuis lors, sans avoir daigné démontrer la véracité des accusations. 

3-  Je vous laisse conclure… 

SANTOS JETTE LA COLOMBIE EN PATURE AU NARCOTERRORISME AVEC PIEDAD CORDOBA

Lundi 13 décembre 2010

 

13 DECEMBRE 2010 

Je serai bref. Les terroristes des FARC annoncent la prochaine libération de 5 otages. Le nouveau président Santos donne toute latitude à leur complice, l’ex-sénatrice Piedad Cordoba, pour en organiser la logistique, exigée par les criminels. 

La dame au turban a pourtant été exclue du Sénat par la justice colombienne pour ses liens avérés avec cette guérilla sanguinaire. 

La mafia de l’ex-président Samper, financé par le cartel de Cali à hauteur de six millions de dollars lors de son élection en 1994, reprend du poil de la bête : Piedad Cordoba, et la nouvelle avocate générale,Vivian Morales, ont appuyé sans relâche ce sinistre ancien chef de l’Etat, interdit de séjour aux USA… 

Que cherche Juan Manuel Santos ? 

LE FEU VERT DU PRESIDENT SANTOS REDONNE LE POUVOIR A LA MAFIA DE L’EX-PRESIDENT CORROMPU ERNESTO SAMPER EN COLOMBIE : DEUX FEMMES , VIVIAN MORALES ET MARIA EMMA MEJIA

Lundi 6 décembre 2010

06 décembre 2010 

La parenthèse grandiose de la Colombie sous Alvaro Uribe (2002-2008) n’est déjà plus qu’un souvenir lointain avec le tragique retour à ses démons sous la présidence de Juan Manuel Santos, héritier d’une classe sans foi ni loi. 

Qu’on en juge ! Dans la même semaine, Santos a fait élire comme avocat-général de Colombie Vivian Morales, et proposé comme secrétaire générale de l’UNASUR (l’Union des nations d’Amérique Latine) Maria Emma Mejia. 

Ces désignations traduisent un retour affligeant à la gangrène de l’Etat par la corruption, le narcotrafic et la « rosca » (les réseaux secrets), avec pour conséquence prévisible le retour du terrorisme dans les rangs d’une guérilla décimée par Uribe. 

Déjà corrodée par le narcoterrorisme des FARC, la justice colombienne se donne comme principal acteur Vivian Morales. Cette avocate, diplômée en droit administratif de l’Université de Paris, n’a aucune expérience du pénal. Cette seule donnée aurait dû provoquer le rejet de sa candidature par la Cour suprême, dans son choix entre les trois personnes proposées par le président Santos. Non seulement elle a été élue, mais son CV témoigne contre elle. Dans le tristement célèbre procès 8000 engagé entre 1994 et 1998 contre le président libéral Ernesto Samper, financé par le cartel de la drogue de Cali à hauteur de six millions de dollars, Vivian Morales a fait partie des 109 députés qui ont sauvé la tête du chef de l’Etat en l’absolvant malgré les preuves judiciaires amassées contre lui. A cette époque, Ingrid Betancourt, alors députée, avait observé une grève de la faim pendant deux semaines à l’Assemblée pour exiger la condamnation de Samper. A cette époque, Ingrid avait pour compagnon Carlos Alonso Lucio, ex-chef terroriste du M-19. En 2002, le même ancien guérillero devenait l’époux – dans une cérémonie célébrée dans sa prison – de Vivian Morales. 

Last but not least : Santos a proposé à l’UNASUR la candidature de Maria Emma Mejia comme secrétaire générale, en remplacement de Nestor Kirchner, l’ex-président argentin récemment décédé. Cette blondinette a été ministre de l’Education de 1994 à 1995, puis des Affaires Etrangères (1995-1998), sous la présidence…d’Ernesto Samper ! Jamais elle n’a démissionné malgré les preuves accumulées contre lui, contrairement à ce que fit Noemi Sanin, alors consul de Colombie à Londres et future candidate malheureuse à la présidence.