Archive de la catégorie ‘CUBA’

UN EX-TERRORISTE COMPLICE DES FARC DIRIGE L’ASSEMBLEE NATIONALE AU VENEZUELA !

Vendredi 7 janvier 2011

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Le guérillero Fernando  Soto Rojas (à droite sur la photo en noir et blanc)

Le même (à gauche sur la photo en couleur) dévoile le buste du terroriste Manuel Marulanda à Caracas

(Merci à José d’avoir mis le doigt sur cette autre abjection)

07 janvier 2011  Notre feuilleton sur la perversion des Etats latino-américains par les anciens terroristes, désormais ancrés au cœur même de tous les pouvoirs, tourne au Livre noir, avec les dernières révélations sur Fernando Soto Rojas, nouveau président de l’Assemblée nationale du Venezuela, ex-guérillero complice des FARC, et auteur d’une invasion manquée contre son pays avec des miliciens cubains en 1967. Ce dinosaure de 77 ans, avant même de prendre ses fonctions mercredi, a annoncé son vœu de « liquider la bourgeoisie et de ne jamais débattre avec ses représentants ».   Inconnu du grand public, Soto Rojas a fait l’apprentissage de la guerre de guérilla à Cuba avant de débarquer le 11 mai 1967 avec un groupe de miliciens cubains castristes sur la plage de Machurucuto pendant le mandat du président Raul Leoni, élu démcratiquement. Cette tentative d’invasion armée se solda par un échec total. 

Le même terroriste passa la fin des années 70 au Proche-Orient dans les rangs de mouvements palestiniens extrémistes, avant de revenir au Venezuela. Sa seule action connue, depuis lors, aura consisté à inaugurer en 2009, sur une place de Caracas, une statue du boucher des FARC Manuel Marulanda, alias Tirofijo.

On peut donc s’esclaffer quand Hugo Chavez, qui a fait nommer cet individu à la tête du Congrès, assure son homologue colombien Juan Manuel Santos, pas plus tard que la semaine dernière, de son intention de lutter contre la présence de dirigeants des FARC au Venezuela !

BRESIL : SON REFUS D’EXTRADER LE TUEUR ITALIEN CESARE BATTISTI CONFIRME LA COMPLICITE DE LULA AVEC LE TERRORISME

Dimanche 2 janvier 2011

02 janvier 2010 

Occupée à sucer les mamelles de wikileaks sans s’attarder sur les troubles motivations de Julian Assange, la « grande » presse s’est bien gardée d’aborder le dernier scandale de 2010 : le refus de Lula, avant de passer la main à Dilma Rousseff – une ex-terroriste jadis poursuivie pour meurtre -, d’extrader vers l’Italie le tueur Cesare Battisti. 

 

Cet ancien dirigeant italien des PAC (Prolétaires armés pour le communisme), condamné à Milan pour deux meurtres et  complicité dans deux autres pendant les années de plomb 1970-80, s’était réfugié au Mexique, puis en France où la doctrine Mitterrand (pas d’extradition pour les terroristes repentis) le protégeait, avant de s’échapper au Brésil avec l’aide d’un agent secret français quand Sarkozy était ministre de l’Intérieur, selon ses propres aveux à l’hebdo brésilien Istoé. 

 

Reconverti dans les arts et les lettres, avec le soutien de la pseudo-intelligentsia française (entre autre le blanc bec BHL, ou l’obscure écrivaine Fred Vargas), l’ancien assassin avait d’abord assumé toutes ses responsabilités quand il était protégé par le socialisme à la française, avant de se rétracter et d’imputer ses propres crimes à trois de ses ex-compagnons d’armes en prison. 

 

Nouveau Ponce Pilate 2010 ans après la crucifixion du Christ, le trotskiste Lula n’est plus analphabète quand il s’agit de tremper ses mains dans le sang versé par ses amis d’extrême gauche pour se les laver. Il a d’abord choisi Dilma Rousseff pour lui succéder à la présidence, malgré son passé criminel dans les rangs du MR-8. C’est ce groupe terroriste qui avait enlevé l’ambassadeur américain Charles Burke Elbrick en 1969. L’auteur du message exigeant à l’époque la libération de 15 militants du MR-8 contre celle du diplomate n’est autre que Franklin Martins, ministre de la Communication de Lula jusqu’à avant-hier, auteur d’un récent projet de loi contre la liberté de la presse au Brésil, et admirateur confirmé du dictateur Fidel Castro comme en témoignent ses récentes photos avec lui bras sur l’épaule, tout sourire. Mon collègue et ami de l’AFP, François Pelou, alors directeur de l’Agence au Brésil, avait été expulsé manu militari du pays pour avoir diffusé le texte des insurgés. 

 

Mais ce n’est pas tout. Deux boxeurs cubains, champions du monde, avaient été remis au régime castriste par le Brésil alors qu’ils venaient de demander l’asile politique pendant les Jeux Panaméricains à Rio de Janeiro en 2007. Le responsable ? Lula. La raison ? Les deux transfuges étaient « sans papiers ». 

 

 

Il convient de souligner que l’ancien tourneur métallo Lula, fondateur du Forum de Sao Paulo, y hébergeait jusqu’à une date récente les FARC colombiennes, et que jamais il n’a qualifié ces criminels, narcotrafiquants et auteurs de milliers d’enlèvements de civils, de terroristes. Au contraire, il les héberge comme réfugiés politiques, à l’image du « curé Camilo », Francisco Antonio Cadenas Collazzos, alias « Oliverio Medina », depuis 2006. 

Dans la « grande presse », béate d’admiration devant Lula et Dilma, vous n’aurez rien lu sur ces réalités… 

L’AGENCE CUBAINE PRENSA LATINA CENSURE RAUL CASTRO SUR LE RISQUE DU REGIME DE « COULER » FAUTE DE CHANGEMENTS

Samedi 18 décembre 2010

18 décembre 2010 

Devant l’Assemblée nationale de Cuba, le presque octogénaire président Raul Castro (né en 1931) a dénoncé ce samedi le risque du régime communiste instauré par son frère, le sanguinaire dictateur Fidel du même nom, de « couler », et de « faire couler l’effort de générations entières » si aucune « rectification » n’est opérée, car « le temps nous est compté à force de longer le précipice » (« O rectificamos o ya se acaba el tiempo de seguir bordeando el precipicio, nos hundimos, y hundiremos (…) el esfuerzo de generaciones enteras »). 

Je me suis amusé (avec la tristesse d’usage pour les 12 millions de Cubains victimes de la dictature) à lire les dépêches de l’agence cubaine Prensa Latina sur la réunion de l’Assemblée nationale. 

Aucune mention n’y est faite de cette autocritique sans précédent ! Cette autocensure est d’autant plus étonnante que Raul Castro a déclaré durant cette session qu’il fallait « en finir avec la politique du secret en vigueur depuis 50 ans ».