ADIEU MA MONTBELIARDE ! par Jacques Thomet (page 4)

24 décembre 2010

 

23 décembre 2010

(Copyright Jacques Thomet – 2010) 

 

Du monde entier, notre pays est la risée. 

On moque la semaine des quatre jeudis, 

Quand les trains, par les grèves, ne sont pas arrêtés, 

Voire le bac, aux calendes grecques remis. 

 

Notre intrus de service, dans son long décalogue, 

Promettait d’en finir avec ces vastes blagues. 

Son dédain pour nous (il n’a même pas un blog) 

Donne la préférence à la valeur des bagues 

 

Qu’il offre à l’Italienne, depuis le tabouret 

Que glisse sous ses pieds, l’un de ses courtisans. 

De l’ancien mannequin cette montre gousset, 

Qu’elle lui offrit, décompte déjà le temps 

 

Avant sa décision de se faire la paire, 

A la moindre incartade du valet d’Empire 

Dans sa quête, insatiable, des belles éphémères, 

Qu’il insiste, en cachette, à désirer séduire. 

 

Sa libido qui sait, dans l’attrait des femelles, 

Au lieu du bien prévu lui aura fait du mal. 

A Clichy on l’attend, mais aussi à Sarcelles 

Pour que la peur enfin s’en aille avec la gale. 

 

Qu’attendez-vous Monsieur, devant la caillera, 

Crient les victimes d’une litanie de crimes. 

Vous prétendiez réduire, et à hue et à dia, 

Ces héros des banlieues, qui cassent pour la frime. 

 

Au lieu de nettoyer avec votre kärcher 

Ces gens du rap qui appellent à tuer les keufs, 

Vous préférez vous consacrer à votre meuf, 

Quand le peuple vous croyait un paratonnerre.

 

 Rien, vous restez coi. Finissons-en donc, Seigneur, 

Avec tout le respect qu’un manant de mon rang 

Doit à son maître, malgré les affres de la peur. 

Empêchons nos cités de baigner dans le sang. 

 

Faites enfin quelque chose ! Avec vos six cerveaux[1] 

Qu’a comptés, éblouie, la dame de vos nuits, 

Eparpillez vos dons, épargnez-nous les maux 

Qui menacent la France de tomber sans vie. 

 

Le danger autrefois se nichait à Berlin. 

Allez-vous imiter ce forban, Daladier, 

Qui signa au côté de l’Anglais Chamberlain, 

L’abandon à Hitler de nos meilleurs alliés ? 

 

Comparer ces époques, qui sait, vous hérisse, 

Mais les grands maux toujours sont nés d’une faiblesse. 

Si vous voulez enfin que le pays guérisse, 

L’heure est venue d’agir. Paris vaut une messe. 

(Suivra)



[1] « Il a cinq ou six cerveaux parfaitement irrigués » (Carla Bruni à propos de son mari, Nicolas Sarkozy)

FRANCE : JE LANCE UN APPEL AUX VOYAGEURS A POURSUIVRE LA DGAC POUR L’ANNULATION DE 20% DES VOLS A ROISSY CE 23 DECEMBRE ALORS QUE LES PISTES ETAIENT LIBRES

23 décembre 2010

 

23 décembre 2010 

J’invite à prendre contact avec moi, pour engager des poursuites en référé contre la DGAC dans le cadre d’une action en justice de groupe (class-action), tous les passagers des vols annulés ce jeudi 23 décembre à Roissy suite à une décision illégitime prise la veille par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) de demander aux compagnies de renoncer à 20% de leur trafic dès ce matin à cause des risques de neige. 

 

Or il n’y avait pas de neige jeudi matin à Roissy, au plus un centimètre, et tous les autres vols ont décollé. Seuls les vols du soir ont été annulés. La panique des autorités aéroportuaires face à un risque dénué de fondement n’excuse en rien cette atteinte au droit de voyager pour ceux qui ont payé leurs billets et n’ont pu se rendre dans leurs foyers alors que les pistes sont restées libres la majeure partie de jeudi pour les autres vols. 

 

Ainsi des milliers de famille seront empêchées de fêter Noël avec les leurs, car tous les vols des prochains jours sont complets. 

 

La DGAC porte l’entière responsabilité de ce préjudice moral et matériel (Air France refuse ainsi de rembourser les billets) à leurs dépens, et doit être poursuivie devant la justice française pour cette entorse gravissime. 

Trois membres de ma famille, dont un bébé, sont parmi les victimes de cette inique décision de la DGAC à Roissy. Ils ne seront pas parmi nous à Noël. 

Vous pouvez me contacter sur mon courriel : 

jacquesthomet at hotmail.com 

afin d’étudier ensemble la constitution d’une association pour engager de telles poursuites. 

Jacques Thomet 

Merci à mes lecteurs de faire suivre sur les sites et par courriel ce message. 

 

 

 

 

ADIEU MA MONTBELIARDE ! par Jacques Thomet (page 3)

23 décembre 2010

23 décembre 2010

(Copyright Jacques Thomet – 2010) 

Aujourd’hui le tyran est une hydre à deux faces. 

La gauche et la droite partagent le festin, 

A la Chambre, au Sénat, mais surtout loin des masses, 

Ils ont tué le pays mais s’en lavent les mains. 

 

Dans sa soif de pouvoir, le nouveau Bonaparte 

Recourt à l’apostat pour retarder sa perte. 

Il débauche à gauche et embauche, brouillant les cartes, 

Puisque pour l’OTAN [1]Paris devient ville ouverte. 

 

L’arête de son nez, coupante, un vrai rasoir, 

Aiguisa le ciseau qu’il promit de brandir. 

Elle n’est que mollesse, de Louis XVI la poire, 

Que l’imposteur s’en va cueillir, pour se dédire 

 

Des dindons de la farce, qu’il a mise en musique, 

Acclamé par l’armée des requins de sa claque. 

(Aux idées il préfère des cris hystériques.) 

Je n’ai pas dit d’un claque, quand plutôt il les plaque, 

 

Ces votants qui ont cru, étrangers à sa ruse, 

Leur candidat, du passé, faire table rase. 

Dans le noir de leur vie, à la place des muses, 

Les nantis tissent une toile qui nous écrase. 

 

Ma harangue mourrait, si les gens de la Haute 

Etaient seuls à plonger l’ardoise dans le rouge. 

Avec les trente-cinq heures[2] vint la grande faute. 

La loi « de progrès » empêche que rien ne bouge, 

 

Sauf l’attrait du facile, du lendemain factice, 

Qu’une fan du Grand soir, sous couvert d’une rose, 

A voulu transformer en un vain bénéfice 

Sans voir que son décret empêchait qu’elle éclose. 

 

Fille à papa[3], mais sans rien des saintes nitouches, 

Son manque d’attrait n’empêche qu’on ne résiste 

A sa cuiller d’argent devenue une louche 

Pour nous plonger tous dans le bouillon communiste, 

 

Sans le nom mais avec tous ses succédanés. 

Comment baptisez-vous un régime où l’effort 

Est l’ennemi du bien chez tous les assistés ? 

Pour ces nourris logés, le statu quo est d’or. 



[1] Nicola Sarkozy a annoncé le 13 mars 2009 le retour de la France dans le commandement militaire intégré de l’OTAN, dont elle était sortie en 1966 à l’initiative du président Charles de Gaulle.

 

[3] Martine Aubry est la fille de Jacques Delors, ex-ministre et ancien président de la Commission européenne

L’ARGENTINE CONDAMNE A LA PRISON A VIE L’EX-DICTATEUR JORGE VIDELA (85 ANS), APRES LA LEVEE DE SON AMNISTIE MAIS LA COLOMBIE N’ABROGE PAS CELLE QUI PROFITE AUX TUEURS DU M-19

23 décembre 2010

 

 

23 décembre 2010 

Les terroristes d’Amérique Latine peuvent continuer à dormir sur leurs deux oreilles quand ils ont bénéficié d’une amnistie, à la lumière de ce qui se passe actuellement en Colombie et en Argentine, les pays les plus peuplés du Cône sud après le Mexique. 

Voyons les faits, rien que les faits. 

Agé de 85 ans, l’ancien dictateur argentin Jorge Videla (1976-1981) a été condamné hier soir à la prison à vie par un tribunal de Cordoba pour l’exécution d’opposants et d’autres crimes contre l’humanité. Il avait déjà été condamné à la perpétuité en 1985 lors d’un procès historique de la junte militaire pour les crimes commis sous la dictature (1976-1983), qui a fait 30.000 disparus, selon les organisations de défense des droits de l’homme. Mais la peine avait été effacée en 1990 par une grâce de l’ex-président Carlos Menem, qui a à son tour été déclarée anticonstitutionnelle en 2007, une décision confirmée par la Cour suprême en avril. Cette dernière avait également abrogé les lois d’amnistie des crimes de la dictature en 2005.
Depuis, plusieurs procédures ont été engagées contre Jorge Videla, fervent catholique qui faisait figure de modéré avant de prendre la tête du putsch du 24 mars 1976 contre le gouvernement d’Isabel Martinez de Peron et de diriger le pays jusqu’en 1981. Ces années ont été les plus dures du régime militaire.
A Cordoba, l’ancien général moustachu était jugé depuis début juillet avec 29 autres personnes pour l’exécution de 31 détenus politiques. Des preuves suffisantes ont été réunies « pour affirmer que (Jorge Videla) était le plus haut responsable de l’élaboration de ce plan d’élimination des opposants appliqué par la dictature militaire », avait estimé la semaine dernière, le procureur Maximiliano Hairabedian.
« J’assume pleinement mes responsabilités. Mes subordonnés se sont contentés d’obéir à des ordres », avait pour sa part déclaré l’ancien homme fort du régime militaire à la veille du verdict.
Il devra purger sa peine dans une prison civile et non militaire.
Jorge Videla a toujours nié les violations flagrantes des droits de l’homme commises sous la dictature (tortures, vols de la mort d’où étaient jetés vivants des dissidents depuis des hélicoptères de l’armée dans le rio de La Plata) et revendiqué « l’honneur de la victoire dans la guerre contre la subversion marxiste ».
Poursuivi pour vols de bébés d’opposants, un crime non couvert par la grâce de 1990, il avait déjà été placé en arrêt domiciliaire de 1998 à 2008, avant d’être transféré en détention préventive dans l’attente de ses multiples procès fin 2008.
Dès 2001, il avait aussi été poursuivi pour sa participation au Plan Condor, mis sur pied conjointement par les dictatures d’Argentine, du Chili, du Paraguay, du Brésil, de la Bolivie et de l’Uruguay en vue d’éliminer leurs opposants.
Videla a eu sept enfants avec sa femme. Le troisième d’entre eux, décédé à l’âge de 19 ans en 1971, était handicapé mental et a été placé un temps dans une institution spécialisée où travaillait Léonie Duquet, l’une des deux religieuses françaises disparues pendant la dictature avec Alice Domon.
Le procès du principal suspect de leur enlèvement et de leur meurtre, l’ex-capitaine de la marine argentine, Alfredo Astiz, surnommé l’ »ange blond de la mort », a débuté il y a un an à Buenos Aires.
Au total, 150 anciens membres des forces de l’ordre ont été condamnés pour violations des droits de l’homme commises sous la dictature, selon le centre d’information judiciaire. 

Nul démocrate ne peut éprouver la moindre pitié pour Videla, coupable des atrocités commises sous sa dictature. 

Nul démocrate digne de ce nom ne peut non plus admettre la loi de « deux poids et deux mesures » en vigueur en Amérique du Sud. 

Tout d’abord, la justice argentine prononce cette condamnation 30 ans après les faits, contre un vieillard de 85 ans, alors que cette peine aurait dû lui être infligée en 1985. Mais surtout, il faut rappeler une série de données : 

1-  Sous le régime démocratique du radical  Raul Alfonsin (1983-89), les lois Nunca mas (Jamais plus), Punto final (Point final) et Obediencia debida (Devoir d’obéissance) furent adoptées respectivement en 1984, 1986 et 1987. Ces mesures d’amnistie touchèrent aussi bien les militaires que 9.000 terroristes, dont les terribles Montoneros. Or ces amnisties ont été abrogées en 2007, mais uniquement au détriment de Videla et consorts ! Aucun jugement n’a été engagé contre les rebelles qui avaient provoqué le coup d’Etat de Videla en 1976 contre  Isabel Peron par leurs menées subversives. 

2-  Le même phénomène continue de s’appliquer en Colombie. Les chefs terroristes du M-19, auteurs de massacres et enlèvements en masse, ont été amnistiés en 1990. Ils se pavanent dans la société colombienne, à l’image du gauchiste Gustavo Petro, candidat à la présidence en 2010, d’Antonio Navarro Wolff, actuel gouverneur du Narino, ou encore de Rosemberg Pabon Pabon, devenu directeur de l’économie solidaire dans l’administration actuelle.  Nul ne doit oublier la tragédie du Palais de justice de Bogota en 1985. Plus de cent personnes dont 60 juges avaient péri tués ou brûlés vifs dans cette enceinte incendiée par le M-19 à la demande du chef du cartel de la cocaïne, Pablo Escobar, pour détruire les dossiers des narcotrafiquants en passe d’être extradés aux USA, contre six millions de dollars. Tous ces criminels bénéficient de l’amnistie, mais le héros de la reprise du Palais de justice en 1985, le colonel Alfonso Plazas Vega, vient d’être condamné à une peine de 30 ans de prison, pour la présumée disparition de 11 personnes à cette occasion, alors que la justice avait déjà conclu auparavant à son innocence. Cette condamnation a été prononcée par une juge,  Maria Estella Jara, à partir de faux témoignages avérés et démontrés par la défense. La magistrate s’est exilée en Allemagne depuis lors, sans avoir daigné démontrer la véracité des accusations. 

3-  Je vous laisse conclure… 

LE CHILI QUALIFIE LES FARC DE « TERRORISTES »

22 décembre 2010

23 décembre 2010

Cette décision a été prise hier par les députés à Santiago, par 39 voix contre deux.

 

HUGO CHAVEZ IMPOSE OFFICIELLEMENT SA DICTATURE AU VENEZUELA

22 décembre 2010

22 décembre 2010 

C’est fait. La dictature de facto que j’avais dénoncée ici est devenue officielle au Venezuela sous la présidence du castriste  Hugo Chavez. L’ex-colonel putschiste de 1992 vient coup sur coup d’annoncer qu’il gouvernera par décrets-lois pendant 18 mois, et de promulguer une loi scélérate sur la censure de la presse, avant l’élection présidentielle de 2012. 

Le Parlement vénézuélien, contrôlé par le parti de Chavez, a voté vendredi une loi accordant au chef de l’Etat des pouvoirs exceptionnels pendant 18 mois, deux semaines avant le retour massif de l’opposition à l’Assemblée.
« La loi autorisant le président de la République à édicter des décrets ayant rang, valeur et force de loi dans les domaines délégués est adoptée », a déclaré la présidente du Parlement, Cilia Flores, sous les applaudissements des députés chavistes.
L’opposition, quasiment absente du Parlement depuis son boycott des législatives de 2005, occupera à partir du 4 janvier 67 des 165 sièges de la nouvelle Assemblée, après avoir fait presque jeu égal avec la coalition de gauche radicale de Hugo Chavez lors des élections de septembre.
Mais elle ne pourra pas abroger cette loi, qui requiert 60% des députés pour y parvenir.
Durant 18 mois, Hugo Chavez pourra promulguer des lois portant notamment sur la sécurité, la défense nationale, les finances, la coopération internationale, les transports et services publics ou l’utilisation de la terre.
« Une vingtaine de lois sont quasiment prêtes », a déclaré jeudi soir le président vénézuélien.
Parallèlement, l’Assemblée nationale a voté en urgence un renforcement du contrôle public sur les banques, une mesure dénoncée par l’opposition qui y voit un pas supplémentaire vers la nationalisation du secteur, contrôlé à 25% par l’Etat.
A l’intérieur comme à l’extérieur du pays, de nombreuses voix ont dénoncé une remise en cause du vote des électeurs et de la séparation des pouvoirs.
« C’est un plan du gouvernement pour essayer de retirer tout pouvoir au Parlement et de gouverner de manière absolument autocratique à partir du 1er janvier, sans aucune forme de contrôle », a critiqué le député d’opposition Ismaël Garcia.
« C’est la quatrième fois que le président Chavez recourt à ces décrets », a ironisé Philip Crowley, le porte-parole du département d’Etat. « Il semble trouver des moyens créatifs de justifier ses pouvoirs autocratiques ».
Le président vénézuélien, au pouvoir depuis 1999, a déjà été autorisé à gouverner par décret à trois reprises en onze ans, en 2000, 2001 et 2008, faisant passer une centaine de lois, dont celle sur la nationalisation de secteurs clefs de l’économie comme le pétrole.
La dernière loi de ce type s’était déjà étendue sur 18 mois, la période la plus longue de l’histoire démocratique du Venezuela durant laquelle un chef de l’Etat a joui de telles prérogatives.
Cette fois, M. Chavez a sollicité ces pouvoirs en les justifiant par la « situation d’urgence » provoquée par les intempéries qui ont fait 38 morts et plus de 130.000 sinistrés ces dernières semaines.
Sa demande portait initialement sur un an, mais les parlementaires l’ont étendue à 18 mois, à la « demande des sinistrés ».

 

Dans la foulée, la même Assemblée nationale du Venezuela a approuvé lundi soir deux lois renforçant le contrôle de l’Etat sur les médias et interdisant pour la première fois certains contenus sur l’internet, provoquant la colère de l’opposition qui dénonce une atteinte à la liberté d’expression.
Les textes ont été approuvés en urgence par l’actuelle chambre dominée par le parti socialiste du président Hugo Chavez, quinze jours avant l’entrée en fonctions du nouveau parlement issu des élections de septembre, où l’opposition possèdera 40% des sièges.
Ils amplifient les restrictions imposées aux médias audiovisuels par une loi de 2004 et soumettent désormais les sites internet aux mêmes obligations.
Les administrateurs de pages internet seront « responsables de l’information et du contenu » publiés sur leurs sites et chargés de « limiter, sans délai, la diffusion de messages » faisant « l’apologie du crime », visant à « déstabiliser la société » ou « contestant les autorités légitimement établies ».
La loi prévoit, en cas d’infraction, des amendes équivalant à « 10% des revenus avant impôt de l’année précédente » et la « suspension du service » pour « 72 heures d’affilée ». En cas de récidive, la licence de diffusion pourra être retirée.
Ismaël Garcia a dénoncé « une violation absolue de la Constitution, de la liberté d’expression et du libre exercice de la communication dans le pays ».
Sa collègue Pastora Medina évoque une incitation à la « censure, l’autocensure ».
« Le droit à l’information, à la communication, l’accès aux médias est pleinement garanti dans la Constitution et dans cette loi », a répondu le député socialiste Earle Herrera.
L’autre texte adopté réduit de 25 à 15 ans la durée maximale des licences de diffusion audiovisuelles et interdit les investissements étrangers dans les médias hertziens et communautaires et la production nationale audiovisuelle.
Ces réformes s’inscrivent dans un contexte de tension croissante entre le pouvoir et les médias critiques.
En 2007, la chaîne RCTV a perdu sa licence hertzienne, pour avoir soutenu une tentative de putsch contre Chavez en 2002, et Globovision, elle aussi très dure à l’égard du régime, fait l’objet de plusieurs procédures judiciaires. 

 

ADIEU MA MONTBELIARDE ! par Jacques Thomet (page 2)

22 décembre 2010

  (copyright Jacques Thomet - 2010)     

       Qui sait si le moment de boucler leurs valises 

        N’est pas venu. Au président, le procureur 

        Dira qu’à Karachi [1]il compta pour du beurre, 

        Ou le mettra en détention sur la banquise. 

         

        Un tel exil, frappé du sceau écologique, 

        Permettrait, comme pénitence, à ce duo, 

De voir qu’on peut vivre sans entasser des briques, 

Mais en aidant le monde à compter les manchots. 

         

        Pour épargner les coups de chaleur à l’espace, 

        Que les juges envoient la délinquance en col blanc 

        Congeler et fournir de nouveaux blocs de glace 

        En Arctique. Le temps rafraîchira, comme avant. 

 

Si l’on est décidé à sauver la planète, 

Pourquoi ne pas lancer un bagne atmosphérique ? 

Ils seront des millions à payer là leurs dettes, 

Grâce à la confection d’icebergs électriques. 

 

Viendront-ils, les comités de salut public,  

Pour enfin nettoyer les écuries d’Augias ? 

C’est trop tard, je m’en vais, traitez-moi donc d’inique, 

Mais ma France se noie. Qui veut boire la tasse ? 

 

Oui, je te quitte, pour éviter ces flots de haine, 

Qu’engendre le nouveau  Napoléon, l’infime. 

Prendre les armes? Pour la guerre? Qu’à cela ne tienne, 

Au lieu de mitraillettes, dégoupillons les rimes ! 

 

Victor Hugo le grand avait choisi l’exil 

Pour compter et conter dans sa robe de bure, 

Plein de sa certitude au sommet de son île, 

Les derniers jours sanglants d’une autre dictature. 

 

Dans le noir marigot, infesté de reptiles, 

Se profile déjà la cohorte d’obscurs, 

Essayant de moquer mon recours à un style 

Qu’ils méprisent, pour manquer d’en avoir la carrure.

(à suivre)



[1] Me Olivier Morice, l’avocat des familles des victimes de l’attentat de Karachi, qui a fait 14 morts, dont 11 salariés de la DCN en 2002, a accusé le 17 décembre 2009 le président Nicolas Sarkozy d’être « au cœur de la corruption » dans ce dossier.

ADIEU MA MONTBELIARDE ![1] par Jacques Thomet (page 1)

21 décembre 2010

 

 21 décembre 2010

(Je commence aujourdhui la diffusion quotidienne, à l’intention de mes fidèles lecteurs, de cet apophtègme de six mille mots composé en alexandrins un an plus tôt, et qui n’a pas intéressé les éditeurs contactés.)

Par Jacques Thomet (copyright 21 décembre 2010) 

Combien je t’ai aimée ! Aujourd’hui je te pleure. 

Faudra-t-il, France, te mettre les points sur les i ? 

Tu as perdu l’envie de nos mises en demeure, 

Pour te donner à un petit-fils de Hongrie. 

 

Quand je vois ce bambin assis sur notre trône, 

Et pour fou du Roi la gratteuse de guitare, 

Dévoreuse d’amants mais toujours si aphone, 

Il me vient un autre air : c’est le chant du départ. 

 

J’aimerais assister à leur fuite à Varennes, 

Comme ce serrurier[2] qui sur son agenda, 

Le jour où la Bastille lui prenait les rênes, 

Ecrivit « rien » sans savoir que ce fut son glas. 

 (à suivre)



[1] La Montbéliarde est une race bovine qui tire son nom de la ville de Montbéliard (Doubs) où elle a été importée de Suisse au XVIIIe siècle.

[2] Louis XVI. Sur son carnet, le 14 juillet 1789, il avait commenté : « rien »

ISLAMISATION : LA PRIERE D’UNE PROF D’ALLEMAND DE TOULOUSE

21 décembre 2010
 

21 décembre 2010 

 

Cette dame a le courage de signer de son nom ce rêve éveillé que partagent les millions de citoyens de la majorité silencieuse : 

     
> > > > 
J’ai fait un rêve :
> > > >  
> > > > - D’un Maghreb où s’érigeraient des églises catholiques, des temples luthériens, des synagogues.
 
> > > > 
- D’un Afghanistan où de jeunes catholiques pourraient préparer un pèlerinage à Lourdes ou à Jérusalem.
> > > > – D’un Iran ou d’un Irak où des Loubavitchs pourraient se promener en papillotes.
> > > > – D’un Pakistan où seraient organisées les prochaines JMJ.
> > > > – D’un Islam sans charria, sans burqa, où mes soeurs musulmanes ne seraient ni lapidées parce qu’elles sourient sans leur voile, ni traitées en pestiférées sociales.
> > > > – D’un monde sans Al Quaïda, où les traders salueraient encore les femmes de ménage mexicaines avant de prendre l’ascenceur, où l’on pourrait encore prendre une bouteille d’eau dans un avion.
> > > > Je mélange tout ? 
> > > > Je mélange tout, sans doute, en ces temps où l’identité nationale a des relents de gruyère et de lingots, en ces jours Zurich vaut bien un appel du Muezzin…
 
> > > > 
Mais quelque part, sans me compromettre ni vouloir risquer une lapidation, je comprends…
> > > > – Je comprends qu’il convient parfois d’oser le courage, et de cesser les œcuménismes à sens unique…
 
> > > > 
- Je comprends la « Heidi touch », la réaction suisse, même si, populiste et rétrograde, elle nous renvoie à nos Croisades et à notre peur du Sarrasin. 

>  Car je suis fatiguée.  
> > > > 
Fatiguée de baisser les yeux quand je marche, légèrement terrorisée, dans un « quartier arabe », oh, pas à Jérusalem, non, juste chez moi, dans ma ville rose. 
> > > > Car j’en ai soupé de manger Hallal à la cantine de mon collège. 
> > > > Car j’en ai assez de croiser des étudiantes en burqa au cours d’arabe jouxtant mon cours d’allemand, dans une université soit disant soumise à la loi sur la laïcité.
 
> > > > 
Car je suis une fille de Charlemagne et de Roland, de Saint-Louis et du chêne, car je suis La Pucelle et pas Fatima, car mes ancêtres, oui, sont Gaulois, celtes, vikings, mais aussi juifs, espagnols, italiens, portugais, grecs ou maltais.
> > > > Ma vie n’est certes plus rythmée par l’angélus de l’aube et l’angélus du soir, mais en moi coule le sang des bâtisseurs de cathédrales. 
> > > > Et la colline de Vézelay, oui, m’est plus familière que la Pierre Noire de La Mecque.
 
> > > > 
Alors, quand les petits Suisses disent tout haut ce que plein de monde pense tout bas, et au risque de froisser mes nombreux amis musulmans, mes amis poètes, artistes, enseignants, mon épicier, mes anciens voisins, j’ose l’écrire : restaurons nos églises, admirons nos vitraux, chantons quelques beaux cantiques, expliquons à nos écoliers ce qu’est Noël, au lieu de nous demander s’il est de bon ton de construire une mosquée dans chaque village ! 
> > > > 
J’aime écouter du Raï, je suis la reine du couscous, je ne vote pas Le Pen.
> > > > Mais :
 
> > > > 
Le jour où mes amies musulmanes ne seront plus lapidées au moindre pantalon dépassant d’une burqa, le jour où je pourrai bronzer en monokini sur les plages d’Agadir, le jour où une église se construira à Kaboul, alors là oui, j’oserai critiquer cette décision suisse de ne plus construire de minarets.
> > > >  
> > > > 
Sabine Aussenac. Professeur d’allemand 

 

L’ISLAMISME EN ESPAGNE: UN ELEVE MUSULMAN PORTE PLAINTE CONTRE SON PROFESSEUR QUI AVAIT PARLE DE JAMBON PENDANT LE COURS !

20 décembre 2010

20 décembre 2010 

Voilà non pas un conte de Noël, mais le cauchemar vécu par un professeur réputé de Cadix (Andalousie). Quand j’ai entendu les premiers commentaires de la TV espagnole sur ce scandale, j’ai cru qu’il s’agissait de la France ! 

Mais non, la péninsule ibérique, cible d’Al Qaida en 2004 avec les attentats meurtriers contre la gare de Chamartin (plus de 200 morts), est le cadre de cette nouvelle avancée vers l’inéluctable islamisation de l’Europe si aucune réaction n’intervient dans ses classes dirigeantes jusqu’ici complices. 

Pendant son cours de géographie sur les climats en Espagne, le professeur avait cité l’exemple du froid dans la région de Trévelez, près de Grenade, propice à la maturation du célèbre jambon « serrano pata negra » (les porcs n’y sont nourris que de glands), le meilleur au monde, et dont je me régale ici dans mon exil espagnol. 

L’élève musulman est alors intervenu pour lui dire que l’évocation du cochon « offensait sa religion ». Ses parents ont alors porté plainte, et le professeur, effondré mais soutenu par ses pais écoeurés, est désormais accusé  de « motivations xénophobes ». On attend la suite avec le plus grand intérêt. 

Avec un tel précédent, si le professeur est condamné, il ne restera plus qu’à supprimer Noël et le calendrier chrétien, puis à obliger tous les enfants européens à manger hallal à la cantine. 

J’exagère ? Je crains hélas que non.

NB Avez-vous lu ou entendu la relation de cette affaire dans les médias français ? J’en doute, car je n’ai rien vu sur leurs sites internet…

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