L’AGENCE CUBAINE PRENSA LATINA CENSURE RAUL CASTRO SUR LE RISQUE DU REGIME DE « COULER » FAUTE DE CHANGEMENTS

18 décembre 2010

18 décembre 2010 

Devant l’Assemblée nationale de Cuba, le presque octogénaire président Raul Castro (né en 1931) a dénoncé ce samedi le risque du régime communiste instauré par son frère, le sanguinaire dictateur Fidel du même nom, de « couler », et de « faire couler l’effort de générations entières » si aucune « rectification » n’est opérée, car « le temps nous est compté à force de longer le précipice » (« O rectificamos o ya se acaba el tiempo de seguir bordeando el precipicio, nos hundimos, y hundiremos (…) el esfuerzo de generaciones enteras »). 

Je me suis amusé (avec la tristesse d’usage pour les 12 millions de Cubains victimes de la dictature) à lire les dépêches de l’agence cubaine Prensa Latina sur la réunion de l’Assemblée nationale. 

Aucune mention n’y est faite de cette autocritique sans précédent ! Cette autocensure est d’autant plus étonnante que Raul Castro a déclaré durant cette session qu’il fallait « en finir avec la politique du secret en vigueur depuis 50 ans ». 

EN FRANCE, LE SCANDALE DES IMMIGRES CLANDESTINS QUI PLOMBENT LA SECURITE SOCIALE DEJA EN FAILLITE FAIT LE LIT DE L’EXTREME DROITE

18 décembre 2010

18 décembre 2010 

Merci à « Lebebfrance » d’avoir fourni le lien du Figaro sur cette enquête explosive parue en octobre. Vous y lirez les abus commis par les clandestins au détriment de l’Aide médicale d’Etat (AME), votée par les socialistes en 1999 mais que le pouvoir actuel, pourtant de droite, ne remet pas en cause pour en finir avec les excès hallucinants révélés. L’un des témoignages les plus porteurs vient du professeur Laurent Lantieri, consacré la semaine dernière « Homme de l’année » par les grands médias français, pour ses succès dans la chirurgie du visage. Il convient de rappeler que le déficit de la sécurité sociale en France va atteindre 30 milliards d’euros en 2011. Et qui paie la note ? Vous, moi, tous les Français, avec des cotisations mensuelles de plus en plus lourdes, et des diminutions toujours plus fortes des remboursements des soins, quand les illégaux profitent du système sans cotiser ni débourser le tiers payant, comme tout le monde.

Voici l’article du Figaro: 

Aide médicale d’Etat : ces vérités qui dérangent 

Par Sophie Roquelle

Depuis dix ans, les étrangers en situation irrégulière peuvent se faire soigner gratuitement en France grâce à l’Aide médicale d’Etat (AME). Mais le coût du dispositif explose. Afin de comprendre pourquoi, Le Figaro Magazine a enquêté auprès des médecins, des hôpitaux et des pharmaciens. Et fait réagir les associations. 


 

Une enquête sur l’Aide médicale d’Etat? Sauve qui peut! Dans les ministères, les administrations, les associations humanitaires, la simple évocation de ce dispositif qui permet aux étrangers en situation irrégulière de se faire soigner gratuitement déclenche une poussée d’adrénaline. «Le sujet est explosif! s’étrangle un haut fonctionnaire qui connaît bien le dossier. Vous voulez vraiment envoyer tout le monde chez Marine Le Pen?» La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a pris la mesure de l’hypersensibilité du dossier lorsqu’elle a timidement évoqué devant les parlementaires, en juillet, l’idée de faire acquitter aux bénéficiaires de l’AME une contribution forfaitaire de 15 à 30 euros par an. Les associations ont aussitôt accusé Mme Bachelot de vouloir grappiller quelques euros sur le dos des damnés de la terre. 

Silence gêné à Bercy, où l’on prépare un tour de vis sans précédent sur le train de vie de la nation: «coup de rabot» sur les niches fiscales, suppressions de postes de fonctionnaires, déremboursements de médicaments… Mais toucher à l’AME n’est tout simplement pas prévu au programme de la rigueur. Le projet de budget pour 2011 prévoit même une augmentation de 10 % ! 

Depuis deux ans, la facture de la couverture médicale des sans-papiers s’envole. Son rythme de progression est trois à quatre fois supérieur à celui des dépenses de santé de tout le pays: + 13 % en 2009 (530 millions d’euros pour 210.000 bénéficiaires) et encore + 17 % au début de cette année. De toute évidence, l’enveloppe de 535 millions d’euros prévue en 2010 sera largement dépassée. Pour l’an prochain, ce sont 588 millions d’euros que Bercy a mis de côté pour l’AME. Soit, à peu de chose près, le montant des recettes fiscales que le gouvernement veut récupérer sur les mariés/pacsés/divorcés, ou encore le coût global du bouclier fiscal, qui fait tant couler d’encre. 

Afin d’y voir plus clair, les ministères de la Santé et du Budget ont commandé un nouveau rapport à leurs services d’inspection. L’Inspection générale des affaires sociales (Igas) et l’Inspection générale des finances (IGF) ont déjà planché à deux reprises, en 2003 et en 2007, sur les nombreuses dérives de l’AME et ont émis des recommandations qui ont été partiellement suivies par les pouvoirs publics… des années plus tard. Ainsi, il a fallu attendre cette année pour que les attestations d’AME soient plastifiées et comportent la photo du titulaire. 

Pourquoi tant de gêne? Echaudé par la séquence «identité nationale» et l’affaire des Roms, le gouvernement n’a visiblement aucune envie d’exacerber le ras-le-bol d’une opinion publique déjà exaspérée par la montée de la délinquance. Inutile non plus d’agiter un nouveau chiffon rouge sous le nez des associations, déjà très énervées par le projet de loi Besson sur l’immigration

Ces dernières sont sur le pied de guerre, déterminées à défendre jusqu’au bout l’accès aux soins gratuit et sans restriction des sans-papiers. «Au nom d’une certaine idée de la France», martèle Pierre Henry, le président de France Terre d’asile, mais aussi parce qu’«il s’agit d’une question de santé publique» face à la recrudescence d’épidémies. Excédé qu’«on se serve de quelques cas particuliers pour faire des généralités» et jeter l’opprobre sur l’AME, Pierre Henry réfute toute idée de ticket modérateur: «Quand vous n’avez pas de ressources, chaque centime d’euro compte. Quand vous vivez dans une précarité extrême, il n’y a pas de médecine de confort.» La Cimade, association protestante très active auprès des sans-papiers, somme les pouvoirs publics de ne pas «stigmatiser encore un peu plus les étrangers». 

Il n’empêche, les députés de droite, plusieurs fois lâchés en rase campagne sur l’AME par les gouvernements en place, ont l’intention de revenir à la charge. Au front, comme souvent sur les questions d’immigration, les députés UMP Claude Goasguen et Thierry Mariani n’entendent pas céder au «terrorisme intellectuel autour de ce dossier». A l’occasion de la discussion budgétaire, ces jours-ci, ils veulent ferrailler pour obtenir une «redéfinition des soins» éligibles à l’AME. En clair, réserver le dispositif aux soins d’urgence. «Il y a une vraie exaspération sur le terrain. Chacun doit maintenant prendre ses responsabilités», préviennent ces deux élus. 

Pour la première fois, les parlementaires pourraient rencontrer le soutien de la communauté médicale. Car médecins, pharmaciens, infirmières et même certains militants associatifs commencent à dénoncer un système sans limite ni contrôle, parfois détourné de son objectif initial, voire carrément fraudé. 

C’est Laurent Lantieri qui, le premier, a mis les pieds dans le plat. Dans un entretien à L’Express publié début septembre, le grand spécialiste français de la greffe du visage a confié son agacement de voir les principes du service public «dévoyés» avec l’AME. «Soigner les étrangers en cas d’urgence ou pour des maladies contagieuses qui pourraient se propager me paraît légitime et nécessaire, prend-il soin de préciser. En revanche, je vois arriver à ma consultation des patients qui abusent du système.» Et de raconter l’histoire de cet Egyptien qui avait eu le doigt coupé bien avant de s’installer en France et demandait «une opération de reconstruction», prétextant qu’il n’avait pas confiance dans la médecine de son pays. «En réalité, poursuit le chirurgien, ce monsieur s’était d’abord rendu en Allemagne, mais il jugeait bien trop élevée la facture qu’on lui avait présentée là-bas. Une fois en France, il avait obtenu l’AME et il estimait avoir droit à l’opération!» Ce que Laurent Lantieri lui refusa. 

Du tourisme médical aux frais du contribuable? Claudine Blanchet-Bardon n’est pas loin de le penser. Cette éminente spécialiste des maladies génétiques de la peau voit parfois débarquer à sa consultation de l’hôpital Saint-Louis des patients AME venus du bout du monde exprès pour la voir. «Je vais vous dire comment ça se passe, confie-t-elle. Ils tapent le nom de leur maladie sur internet au fin fond de la Chine, tombent sur mon nom parmi d’autres et découvrent qu’en France, ils peuvent se faire soigner gratuitement. Ils arrivent clandestinement ici, restent tranquilles pendant trois mois et débarquent à ma consultation avec leur attestation AME, accompagnés d’un interprète. L’interprète, lui, ils le payent.» Le coût des traitements au long cours de ce type d’affection se chiffre en dizaines de milliers d’euros par an. 

Avec certains pays proches comme l’Algérie, l’affaire est encore plus simple. Un cancérologue raconte, sous le couvert d’anonymat : «Nous avons des patients qui vivent en Algérie et qui ont l’AME. Ils viennent en France régulièrement pour leur traitement, puis repartent chez eux. Ils ne payent que l’avion…» 

De plus en plus de médecins réclament un «véritable contrôle médical lors de l’attribution de l’AME». Ou, au moins, un accord de la Sécu avant d’engager certains soins. Car, à la différence de l’assuré social lambda, le bénéficiaire de l’AME n’a nul besoin d’obtenir une «entente préalable» avant d’engager des soins importants. C’est ainsi que des femmes sans-papiers peuvent faire valoir leurs droits à des traitements d’aide médicale à la procréation. «Pur fantasme!» s’insurgent les associations. «Elles ne sont pas très nombreuses, mais on en voit…» répond une infirmière d’une grande maternité de l’est de Paris, choquée que «la collectivité encourage des femmes vivant dans la clandestinité et la précarité à faire des enfants». Chaque tentative de fécondation in vitro (FIV) coûtant entre 8000 et 10.000 euros, la question mérite effectivement d’être posée. 

Le député Thierry Mariani n’en finit pas de citer cet article paru il y a deux ans et demi dans Libération* qui raconte l’histoire incroyable d’un couple de Camerounais sans-papiers qui voulait un enfant. Monsieur est «séropositif, il a deux autres femmes et sept enfants au Cameroun». Suivi en France pour son sida, il vient de se marier pour la troisième fois, mais sa jeune femme «n’arrive pas à être enceinte» et «s’est installée dans la banlieue parisienne depuis qu’elle a décidé de tenter une FIV. (…) Sans papiers, elle est en attente de l’Aide médicale d’Etat». Les médecins étaient, paraît-il, «perplexes» face à cette demande, mais ils finiront par y accéder. 

A l’heure où les hôpitaux croulent sous les déficits, «cette distribution aveugle de l’AME», selon le mot de Mme Blanchet-Bardon, finit par excéder les praticiens hospitaliers, «coincés entre leur devoir de soignant et les limites de la solidarité nationale». 

Pierre Henry, de France Terre d’asile, balaie les allégations de tricheries : «S’il y a des abus, les premiers coupables sont les médecins.» Mais le corps médical renvoie, lui, vers la Caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) qui délivre le précieux sésame. «Nous, on est là pour soigner, pas pour vérifier les attestations AME», souligne un médecin urgentiste. 

Le problème est que la CPAM ne fait elle-même qu’appliquer des textes d’une extrême légèreté, les seules conditions requises pour obtenir l’AME étant trois mois de résidence en France et des ressources inférieures à 634 euros par mois. Les demandeurs étant clandestins, le calcul des ressources relève de la fiction. «Nous prenons en compte les ressources au sens large: il s’agit plutôt des moyens de subsistance», explique un travailleur social, qui concède n’avoir aucun moyen de vérifier les dires du demandeur. 

En l’absence de données fiables, la situation des bénéficiaires de l’aide médicale est l’objet de vastes débats. Pour les associations, «l’extrême précarité» des immigrés clandestins justifie pleinement leur prise en charge totale par la solidarité nationale. Une affirmation qui doit être quelque peu nuancée. Selon une enquête réalisée en 2008 par la Direction des études du ministère des Affaires sociales (Drees) auprès des bénéficiaires de l’AME résidant en Ile-de-France, «près de 8hommes et 6femmes sur 10 travaillent ou ont travaillé en France». Il s’agit essentiellement d’emplois dans le bâtiment, la restauration et la manutention pour les hommes, de ménage et de garde d’enfants pour les femmes. 

L’hôpital représente un peu plus des deux tiers des dépenses AME, le solde relevant de la médecine de ville. Très souvent refusés par les praticiens libéraux en secteur II (honoraires libres), ces patients fréquentent assidûment les centres médicaux des grandes villes où toutes les spécialités sont regroupées. «Comme c’est gratuit, ils reviennent souvent», soupire une généraliste qui se souvient encore de la réaction indignée d’une de ses patientes, tout juste régularisée, à qui elle expliquait qu’«elle allait dorénavant payer un peu pour ses médicaments, et que pour (eux) aussi, c’était comme ça…». 

Aucun soignant – ni aucun élu d’ailleurs – ne remet en cause l’existence de l’AME ni sa vocation dans la lutte contre la propagation des épidémies, notamment de la tuberculose, en pleine recrudescence. Dans l’est de Paris, une épidémie de gale qui avait frappé un camp d’exilés afghans l’an dernier a pu être éradiquée efficacement grâce à l’aide médicale. Mais c’est la gratuité généralisée des soins qui choque un nombre croissant de médecins et de pharmaciens. 

Dans cette officine proche d’une gare parisienne, on voit défiler chaque jour une dizaine de clients avec une attestation AME. «Pour la plupart, c’est de la bobologie: aspirine, sirop…» raconte la pharmacienne, qui vérifie avec soin les documents présentés. «La paperasserie, c’est l’horreur. Les attestations papier sont tellement faciles à falsifier.»Parfois, la clientèle AME est plus nombreuse, comme dans ce quartier du Xe arrondissement de Paris où les bobos cohabitent avec une forte population immigrée. «Sur 60ordonnances par jour, je fais une vingtaine d’AME», raconte la gérante d’une pharmacie. Dans le lot figurent presque à chaque fois deux ou trois trithérapies (traitements anti-sida) et autant de Subutex (traitement de substitution à l’héroïne). «Le reste, poursuit-elle, ce sont généralement des traitements pour les petites maladies des enfants, des gouttes, des vitamines, car nous avons une forte communauté asiatique dans le quartier.» 

Les pharmaciens sont particulièrement vigilants sur le Subutex, objet de tous les trafics. Même si la Sécu veille au grain, il est bien difficile d’empêcher un patient muni de son ordonnance de faire la tournée des pharmacies pour se fournir en Subutex avant de le revendre. Le tout sans débourser un euro. Il y a deux ans, un vaste trafic de Subutex, via l’AME, a été démantelé entre la France et la Géorgie. «L’AME, c’est une pompe aspirante», insiste un autre pharmacien, las de distribuer toute la journée gratuitement des médicaments de confort et des traitements coûteux à «des gens qui n’ont en principe pas de papiers en France, alors que les petites dames âgées du quartier n’arrivent pas à se soigner». 

Sur le terrain, l’explosion des dépenses a été ressentie par tous. Et chacun a son explication. Pour les associations, c’est le résultat de la politique anti-immigration du gouvernement. Le durcissement du droit d’asile aurait rejeté dans la clandestinité un nombre plus élevé d’exilés. En outre, les sans-papiers, craignant plus que jamais d’être interpellés, attendraient la dernière minute pour aller se faire soigner. «De plus en plus de patients arrivent chez nous dans un état de santé extrêmement délabré», souligne-t-on à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), dont les 45 établissements ont vu leur facture AME grimper de 16 % l’an dernier (à plus de 113 millions d’euros). Des soins plus complexes et des durées de séjour plus longues font flamber les coûts. 

Les travailleurs sociaux ont aussi noté depuis le printemps 2009 un afflux d’immigrants d’Europe de l’Est et de l’ex-Union soviétique: des Roumains et des Bulgares (souvent des Roms), mais aussi des Tchétchènes, des Kirghiz, des Géorgiens, et même des Russes. Les associations sont débordées par ces arrivées de familles entières. «On ne va pas pouvoir accueillir tout le monde», soupire Geneviève, permanente dans un centre d’accueil pour étrangers, qui se souvient d’un Roumain arrivé en France il y a peu, avec pour seul bagage un petit bout de papier sur lequel son passeur avait écrit: «Ici boire manger dormir argent.» 

LETTRE OUVERTE A JULIAN ASSANGE ET A WIKILEAKS

17 décembre 2010

17 décembre 2010 

(A l’intention de ceux qui voudraient m’interpeller pour une telle adresse à un homme en résidence surveillée près de Londres, contraint de porter un bracelet électronique et de pointer chaque jour entre 17 et 19H au commissariat local dans le cadre de son contrôle judiciaire, je rappelle, s’ils l’ingorent, que Julian Assange vient de sortir de sa maison d’accueil devant les médias pour révéler: « Maintenant que je suis de retour pour diriger notre navire, notre travail va se poursuivre de manière plus rapide » (AFP.Les lecteurs de mon blog, comme tous les citoyens épris de liberté, se félicitent de votre élargissement, Monsieur Julian Assange, mais l’impact de Wikileaks dans les médias mondiaux et chez leurs abonnés exige des éclaircissements jusqu’ici restés dans les limbes. 

Messieurs Assange et autres dirigeants de Wikileaks, avez-vous oui ou non opéré une sélection dans la masse de documents secrets qui vous ont été remis par X ou Y ? Pourquoi aucun des dossiers publiés ne concerne-t-il les régimes de gauche, comme ceux de Chavez au Venezuela (pour ses relations bien connues avec les FARC, l’ELN, l’Iran, l’ETA, entre autre), d’Ortega au Nicaragua (pour sa pédophilie avec la fillette de sa nouvelle épouse), de Fernando Lugo (l’ex-évêque du Paraguay convaincu d’avoir enfanté des mineures, un autre cas de pédophilie), de Cristina de Kirchner en Argentine (pour les valises de dollars reçues de Caracas/Chavez pour sa campagne électorale), de l’ex-sénatrice colombienne Piedad Cordoba pour sa complicité active avec les terroristes locaux (comme en en témoignent les dossiers de Raul Reyes avalisés par Interpol), et, nec plus ultra, de Fidel Castro quand il a fait exécuter en 1989 le général Arnaldo Ochoa, héros de la lutte cubaine en Angola et en Ethiopie, pour lui faire endosser un présumé trafic de drogue que le leader cubain avait au minimum couvert ? 

Nul ne peut imaginer que dans la masse des câbles publiés par Wikileaks à partir des archives du Département d’Etat, aucun ne concerne ces affaires de la plus haute gravité. Dans la gloire nouvelle qui vous touche, vous vous devez de faire le point sur les questions que se posent les journalistes d’investigation, comme c’est mon cas, sous peine de vous réduire à un agent de propagande sans aucun lien avec l’information indépendante que vos révélations ont d’abord donné l’impression d’en être partie prenante. 

Certains câbles du département d’Etat américain ont-ils choqué votre posture connue de citoyen australien engagé à gauche? Au point de censurer ces informations contraires à vos idées ? Vous n’êtes pas journaliste, et votre action me fait redouter que vous et Wikileaks ne soyez que les jouets, passifs ou volontaires, d’une intoxication sans précédent. 

Vous pouvez me répondre à cette adresse :  jacquesthomet25 at live.fr Cordialement/ Jacques Thomet 

SANTOS JETTE LA COLOMBIE EN PATURE AU NARCOTERRORISME AVEC PIEDAD CORDOBA

13 décembre 2010

 

13 DECEMBRE 2010 

Je serai bref. Les terroristes des FARC annoncent la prochaine libération de 5 otages. Le nouveau président Santos donne toute latitude à leur complice, l’ex-sénatrice Piedad Cordoba, pour en organiser la logistique, exigée par les criminels. 

La dame au turban a pourtant été exclue du Sénat par la justice colombienne pour ses liens avérés avec cette guérilla sanguinaire. 

La mafia de l’ex-président Samper, financé par le cartel de Cali à hauteur de six millions de dollars lors de son élection en 1994, reprend du poil de la bête : Piedad Cordoba, et la nouvelle avocate générale,Vivian Morales, ont appuyé sans relâche ce sinistre ancien chef de l’Etat, interdit de séjour aux USA… 

Que cherche Juan Manuel Santos ? 

WIKILEAKS RESSEMBLE A UN COUP TORDU DE LA CIA ET ME LAISSE DE PLUS EN PLUS FROID

13 décembre 2010

13 DECEMBRE 2010 

Ainsi, comme par génération spontanée, deux parias de l’existence  auraient réussi par conjugaison abstraite, sans jamais se rencontrer, à révolutionner le monde de l’information sur internet grâce à Wikileaks. 

D’un côté le gamin Bradley Manning, 23 ans, un « bleusaille » de l’armée américaine doté de connaissances informatiques, et envoyé en Irak en 2007. Sa mère divorcée avait quitté le mari américain et regagné son Pays de Galles  avec le fiston. Renvoyé par elle chez son père aux USA, il avait été jeté à la rue par lui pour son homosexualité, et il vécut dans une voiture avant de se connecter sur internet. 

De l’autre l’Australien Julian Assange, un autre « routard » fils d’un comédien ambulant. Sa mère avait fui avec lui son second mari musicien. Le jeune garçon connaît 37 écoles différentes, avant lui aussi de tripoter un clavier. 

Manning contacte un jour Assange, nul ne sait comment ni pourquoi, en tout cas ils ne se sont pas rencontrés, pour lui fournir des milliers de dossiers secrets récupérés selon lui dans les archives des USA. 

Ainsi sortent d’abord les 80.000 dossiers américains sur l’Afghanistan, puis les 250.000 dépêches d’ambassades américaines à l’étranger. 

On doit croire au père Noël avec nos petits-enfants dans cette époque sacrée, mais entre adultes, posons-nous quelques questions : 

1/ Comment Bradley Manning, un gamin de 23 ans, soldat sans aucun grade et donc privé de tout accès même limité aux salles informatiques secrètes de la CIA (sinon j’ai peur pour la sécurité américaine soi-disant bétonnée après la tragédie du 11 septembre 2001), peut-il s’asseoir devant un ordinateur, y glisser un CD de Lady Gaga (je n’invente rien), et enregistrer comme dans le premier café internet, sur ce même CD de Lady Gaga, des centaines de milliers de données du Département d’Etat, avant de repartir avec son sac comme s’il sortait du gymnase ? Si c’est vrai, ce n’est pas seulement lui qu’il faut condamner à 52 ans de prison (la menace qui pèse sur lui), mais aussi tous ses supérieurs, Hillary Clinton, et le chef de la CIA, voire le président. 

2/ Comment Julian Assange a-t-il pu diffuser en décembre, soit près de sept mois après la détention de Manning par le FBI dans son siège de Quantico (Virginie), les 250.000 documents du Département d’Etat, sans qu’aucun spécialiste hacker des services secrets, ou aucun agent secret sur le terrain, tous informés des menaces de publication par un confident de Manning, Adrian Lamo – qui l’avait dénoncé – n’aient pu intervenir dans l’intervalle pour récupérer le matériel, y mettre un virus mortel, ou « glisser une peau de banane » sous les pieds de Julian (je ne justifie rien, j’analyse) ? J’ai de plus en plus peur pour la sécurité des Etats-Unis. 

3/ Pourquoi une sélection évidente des dépêches a-t-elle été réalisée, au nom de quels intérêts et par qui ? Car des pans entiers des archives américaines manquent dans Wikileaks, quand on connaît la productivité des ambassades et de leurs services secrets. Je vois mal Manning ou Assange, ni l’un ni l’autre avec la moindre formation de journaliste, opérer un choix en mettant à la corbeille de leur PC les documents selon eux sans intérêt. Aucun des cinq grands médias mondiaux récepteurs de ce filon n’ont ni posé la question aux fournisseurs, ni ne se la sont adressée quand le bonheur d’un scoop gratuit – ils sont tous en difficulté, voire au bord de la faillite comme Le Monde – les a émus au point de leur faire éluder les risques de la manipulation, une donnée permanente de l’information, et je sais de quoi je parle. 

4/ Aucun des câbles diffusés ne met en difficulté les USA, bien au contraire. C’est là où le bât blesse. Je n’ai lu aucun pli de l’ambassadeur américain avant, pendant ou après le coup d’Etat manqué contre Hugo Chavez le 11 avril 2002 (j’y étais pour l’AFP). Et pourtant, ce doit être gratiné ! L’ambassadeur US avait rendu visite dès l’aube du 12 avril au putschiste Carmona à Caracas pour lui transmettre l’appui des USA, avant la débandade de cette clique d’extrême droite. 

Conclusion : 

Je ne vois dans cette opération Wikileaks qu’une manipulation de services américains, avec ou sans le contrôle d’Obama – qui a mis étrangement beaucoup de temps à dénoncer l’affaire -, pour un objectif de diversion encore à apprécier, et que j’ai initialement attribué à la volonté de cacher le scandale mondial des banques, toujours aussi crucial.

UN ARTICLE POLEMIQUE DU PHILOSOPHE FRANCAIS TODOROV SUR LE TERRORISME (REVOLUTIONNAIRE ET D’ETAT) AVANT ET SOUS LA DICTATURE EN ARGENTINE

12 décembre 2010

 

 

12 décembre 2010 

L’article de ce Bulgare naturalisé français, directeur de recherches honoraire au CNRS et Prix Prince des Asturies en sciences sociales 2010, a été publié le 8 décembre par le quotidien espagnol El Pais. 

C’est un pavé dans la mare du conformisme ambiant secrété par l’unilatéralisme de la pensé marxiste toujours presente. En résumé, sa conception de l’histoire exige de la mémoire collective l’intégration de toutes les phases, soit, dans le cas argentin, le rappel des horreurs commises par les Montoneros avant la dictature qu’ils ont provoquée. 

Qui va traduire ¿ Je n’en ai pas le temps… 

Los riesgos de una memoria incompleta (Tzvetan Todorov) 

El País
Miércoles 8 de diciembre de 2010

Uno de los intelectuales más lúcidos y respetados de la actualidad, el semiólogo y filósofo francés de origen búlgaro Tzvetan Todorov, experto en ****izar la memoria después del horror, visitó la Argentina hace unas semanas y refuta en este artí**** el relato que hace el Gobierno sobre víctimas y victimarios de los años setenta.
PARIS.- El mes pasado fui por primera vez a Buenos Aires, donde permanecí una semana. Mis impresiones del país son forzosamente superficiales. Aun así, voy a arriesgarme a transcribirlas aquí, pues sé que, a veces, al contemplar un paisaje desde lejos divisamos cosas que a los habitantes del lugar se les escapan: es el privilegio efímero del visitante extranjero.
He escrito en varias ocasiones sobre las cuestiones que suscita la memoria de acontecimientos públicos traumatizantes: la Segunda Guerra Mundial, regímenes totalitarios, campos de concentración… Esta es, sin duda, la razón por la que me invitaron a visitar varios lugares vinculados con la historia reciente de la Argentina. Así, pues, estuve en la ESMA (Escuela de Mecánica de la Armada), un cuartel que, durante los años de la última dictadura militar (1976-1983), fue transformado en centro de detención y tortura. Alrededor de 5000 personas pasaron por este lugar, el más importante en su género, pero no el único: el número total de víctimas no se conoce con precisión, pero se estima en unas 30.000. También fui al Parque de la Memoria, a orillas del Río de la Plata, donde se ha erigido una larga estela destinada a portar los nombres de todas las víctimas de la represión (unas 10.000, por ahora). La estela representa una enorme herida que nunca se cierra.
El término « terrorismo de Estado », empleado para designar el proceso que conmemoran estos lugares, es muy apropiado. Las personas detenidas eran maltratadas en ausencia de todo marco legal. Primero, las sometían a torturas destinadas a arrancarles informaciones que permitieran otros arrestos. A los detenidos, les colocaban una capucha en la cabeza para impedirles ver y oír; o, por el contrario, los mantenían en una sala con una luz cegadora y una música ensordecedora. Luego, eran ejecutados sin juicio: a menudo narcotizados y arrojados al río desde un helicóptero; así es como se convertían en « desaparecidos ». Un crimen específico de la dictadura argentina fue el robo de niños: las mujeres embarazadas detenidas eran custodiadas hasta que nacían sus hijos; luego, sufrían la misma suerte que el resto de los presos. En cuanto a los niños, eran entregados en adopción a las familias de los militares o a las de sus amigos. El drama de estos niños, hoy adultos, cuyos padres adoptivos son indirectamente responsables de la muerte de sus padres biológicos, es particularmente conmovedor.
En el catálogo institucional del Parque de la Memoria, publicado hace algunos meses, se puede leer: « Indudablemente, hoy la Argentina es un país ejemplar en relación con la búsqueda de la Memoria, Verdad y Justicia ». Pese a la emoción experimentada ante las huellas de la violencia pasada, no consigo suscribir esta afirmación.
En ninguno de los dos lugares que visité vi el menor signo que remitiese al contexto en el cual, en 1976, se instauró la dictadura, ni a lo que la precedió y la siguió. Ahora bien, como todos sabemos, el período 1973-1976 fue el de las tensiones extremas que condujeron al país al borde de la guerra civil. Los Montoneros y otros grupos de extrema izquierda organizaban asesinatos de personalidades políticas y militares, que a veces incluían a toda su familia, tomaban rehenes con el fin de obtener un rescate, volaban edificios públicos y atracaban bancos. Tras la instauración de la dictadura, obedeciendo a sus dirigentes, a menudo refugiados en el extranjero, esos mismos grupús****s pasaron a la clandestinidad y continuaron la lucha armada. Tampoco se puede silenciar la ideología que inspiraba a esta guerrilla de extrema izquierda y al régimen que tanto anhelaba.
Como fue vencida y eliminada, no se pueden calibrar las consecuencias que hubiera tenido su victoria. Pero, a título de comparación, podemos recordar que, más o menos en el mismo momento (entre 1975 y 1979), una guerrilla de extrema izquierda se hizo con el poder en Camboya. El genocidio que desencadenó causó la muerte de alrededor de un millón y medio de personas, el 25% de la población del país. Las víctimas de la represión del terrorismo de Estado en Argentina, demasiado numerosas, representan el 0,01% de la población.
Claro está que no se puede asimilar a las víctimas reales con las víctimas potenciales. Tampoco estoy sugiriendo que la violencia de la guerrilla sea equiparable a la de la dictadura. No sólo las cifras son, una vez más, desproporcionadas, sino que además los crímenes de la dictadura son particularmente graves por el hecho de ser promovidos por el aparato del Estado, garante teórico de la legalidad. No sólo destruyen las vidas de los individuos, sino las mismas bases de la vida común. Sin embargo, no deja de ser cierto que un terrorismo revolucionario precedió y convivió al principio con el terrorismo de Estado, y que no se puede comprender el uno sin el otro.
En su introducción, el catálogo del Parque de la Memoria define así la ambición de este lugar: « Sólo de esta manera se puede realmente entender la tragedia de hombres y mujeres y el papel que cada uno tuvo en la historia ». Pero no se puede comprender el destino de esas personas sin saber por qué ideal combatían ni de qué medios se servían. El visitante ignora todo lo relativo a su vida anterior a la detención: han sido reducidas al papel de víctimas meramente pasivas que nunca tuvieron voluntad propia ni llevaron a cabo ningún acto. Se nos ofrece la oportunidad de compararlas, no de comprenderlas. Sin embargo, su tragedia va más allá de la derrota y la muerte: luchaban en nombre de una ideología que, si hubiera salido victoriosa, probablemente habría provocado tantas víctimas, si no más, como sus enemigos. En todo caso, en su mayoría, eran combatientes que sabían que asumían ciertos riesgos.
La manera de presentar el pasado en estos lugares seguramente ilustra la memoria de uno de los actores del drama, el grupo de los reprimidos; pero no se puede decir que defienda eficazmente la Verdad, ya que omite parcelas enteras de la Historia. En cuanto a la Justicia, si entendemos por tal un juicio que no se limita a los tribunales, sino que atañe a nuestras vidas, sigue siendo imperfecta: el juicio equitativo es aquel que tiene en cuenta el contexto en el que se produce un acontecimiento, sus antecedentes y sus consecuencias. En este caso, la represión ejercida por la dictadura se nos presenta aislada del resto.
La cuestión que me preocupa no tiene que ver con la evaluación de las dos ideologías que se enfrentaron y siguen teniendo sus partidarios; es la de la comprensión histórica. Pues una sociedad necesita conocer la Historia, no solamente tener memoria. La memoria colectiva es subjetiva: refleja las vivencias de uno de los grupos constitutivos de la sociedad; por eso puede ser utilizada por ese grupo como un medio para adquirir o reforzar una posición política. Por su parte, la Historia no se hace con un objetivo político (o si no, es una mala Historia), sino con la verdad y la justicia como únicos imperativos. Aspira a la objetividad y establece los hechos con precisión; para los juicios que formula, se basa en la intersubjetividad, en otras palabras, intenta tener en cuenta la pluralidad de puntos de vista que se expresan en el seno de una sociedad.
La Historia nos ayuda a salir de la ilusión maniquea en la que a menudo nos encierra la memoria: la división de la humanidad en dos compartimentos estancos, buenos y malos, víctimas y verdugos, inocentes y culpables. Si no conseguimos acceder a la Historia, ¿cómo podría verse coronado por el éxito el llamamiento al « ¡Nunca más! »? Cuando uno atribuye todos los errores a los otros y se cree irreprochable, está preparando el retorno de la violencia, revestida de un vocabulario nuevo, adaptada a unas circunstancias inéditas. Comprender al enemigo quiere decir también descubrir en qué nos parecemos a él. No hay que olvidar que la inmensa mayoría de los crímenes colectivos fueron cometidos en nombre del bien, la justicia y la felicidad para todos. Las causas nobles no disculpan los actos innobles.
En la Argentina, varios libros debaten sobre estas cuestiones; varios encuentros han tenido lugar también entre hijos o padres de las víctimas de uno u otro terrorismo. Su impacto global sobre la sociedad es a menudo limitado, pues, por el momento, el debate está sometido a las estrategias de los partidos. Sería más conveniente que quedara en manos de la sociedad civil y que aquellos cuya palabra tiene algún prestigio, hombres y mujeres de la política, antiguos militantes de una u otra causa, sabios y escritores reconocidos, contribuyan al advenimiento de una visión más exacta y más compleja del pasado común. 

 

LE FEU VERT DU PRESIDENT SANTOS REDONNE LE POUVOIR A LA MAFIA DE L’EX-PRESIDENT CORROMPU ERNESTO SAMPER EN COLOMBIE : DEUX FEMMES , VIVIAN MORALES ET MARIA EMMA MEJIA

6 décembre 2010

06 décembre 2010 

La parenthèse grandiose de la Colombie sous Alvaro Uribe (2002-2008) n’est déjà plus qu’un souvenir lointain avec le tragique retour à ses démons sous la présidence de Juan Manuel Santos, héritier d’une classe sans foi ni loi. 

Qu’on en juge ! Dans la même semaine, Santos a fait élire comme avocat-général de Colombie Vivian Morales, et proposé comme secrétaire générale de l’UNASUR (l’Union des nations d’Amérique Latine) Maria Emma Mejia. 

Ces désignations traduisent un retour affligeant à la gangrène de l’Etat par la corruption, le narcotrafic et la « rosca » (les réseaux secrets), avec pour conséquence prévisible le retour du terrorisme dans les rangs d’une guérilla décimée par Uribe. 

Déjà corrodée par le narcoterrorisme des FARC, la justice colombienne se donne comme principal acteur Vivian Morales. Cette avocate, diplômée en droit administratif de l’Université de Paris, n’a aucune expérience du pénal. Cette seule donnée aurait dû provoquer le rejet de sa candidature par la Cour suprême, dans son choix entre les trois personnes proposées par le président Santos. Non seulement elle a été élue, mais son CV témoigne contre elle. Dans le tristement célèbre procès 8000 engagé entre 1994 et 1998 contre le président libéral Ernesto Samper, financé par le cartel de la drogue de Cali à hauteur de six millions de dollars, Vivian Morales a fait partie des 109 députés qui ont sauvé la tête du chef de l’Etat en l’absolvant malgré les preuves judiciaires amassées contre lui. A cette époque, Ingrid Betancourt, alors députée, avait observé une grève de la faim pendant deux semaines à l’Assemblée pour exiger la condamnation de Samper. A cette époque, Ingrid avait pour compagnon Carlos Alonso Lucio, ex-chef terroriste du M-19. En 2002, le même ancien guérillero devenait l’époux – dans une cérémonie célébrée dans sa prison – de Vivian Morales. 

Last but not least : Santos a proposé à l’UNASUR la candidature de Maria Emma Mejia comme secrétaire générale, en remplacement de Nestor Kirchner, l’ex-président argentin récemment décédé. Cette blondinette a été ministre de l’Education de 1994 à 1995, puis des Affaires Etrangères (1995-1998), sous la présidence…d’Ernesto Samper ! Jamais elle n’a démissionné malgré les preuves accumulées contre lui, contrairement à ce que fit Noemi Sanin, alors consul de Colombie à Londres et future candidate malheureuse à la présidence. 

WIKILEAKS N’EST QUE DU PIPI DE CHAT POUR CACHER LE GROS CACA DE LA FINANCE MONDIALE

6 décembre 2010

05 décembre 2010 

Dans le monde de l’information, plus que jamais à l’ère d’internet, la manipulation des médias a remplacé les guerres de tranchée. Les pseudo-révélations de Wikileaks, avec la publication de 250.000 câbles des ambassades américaines, s’intègrent dans cette nouvelle odyssée de l’histoire, avec aucune perte humaine à signaler, dans un dessein objectif de cacher les vrais maux de l’humanité : la banque et son usure. 

A mes yeux, le « Cablegate » de Wikileaks a fait long feu. Aucune révélation de taille n’en fait partie. Au contraire, les USA s’en tirent avec tous les honneurs puisqu’aucun des dossiers ne cite la moindre connexion de Washington avec une tentative de coup d’Etat ou son appui à une telle éventualité. 

Que je sache, après une lecture approfondie de Wikileaks, rien de sanglant ne peut être reproché aux USA dans les dépêches des diplomates américains. Ils n’ont fait que leur travail, pour lequel ils sont payés, dans la recherche de données en temps réel sur l’activité de leur pays d’accueil. Chaque capitale en fait de même avec ses ministres plénipotentiaires dans tous les pays du monde, au contact avec leurs forces vives. 

Voilà le pipi de chat jeté par le fondateur de Wikileaks, le sulfureux Australien Julian Assange (poursuivi en Suède pour viol présumé) dans la litière de cinq médias écrits : Le Monde, Der Spiegel, The Guardian, El Pais et le New York Times, affamés de renaissance face à la décrépitude de leurs ventes. 

Les lecteurs dont je fais partie ne sont pas dupes. Il a été inutile d’acheter ces médias pour prendre connaissance des révélations annoncées par eux. Il suffisait de se connecter au site de Wikileaks ! 

Que nous importe de savoir les vues de Washington sur Sarkozy, Chavez, Banki-Moon, Berlusconi ou autres clowns de la politique mondiale ? Pour qui travaille Julian Assange ? Pourquoi ne révèle-t-il pas les dépêches d’autres pays ? Quelles sont ses sources ? Dans notre métier de journaliste, ont doit en donner l’origine, ce que n’a jamais fait Wikileaks. Pourquoi publie-t-il tel ou tel câble, et pas les autres ? Aucune de ces questions n’a été posée à Assange, y compris ce jour dans son interview par le quotidien espagnol El Pais, qui ose se rengorger de son « scoop » éventé sur Wikileaks. 

Si aucun texte de ce site ne contient la moindre mise en cause des maux réels de nos sociétés, c’est pour une raison simple. Leur contenu a été édulcoré, édité, et certainement avec l’accord de hautes autorités, pour occulter le vrai scandale de 2010 : la gangrène de la finance mondiale. 

Depuis la crise de 2008, rien n’a changé, sauf que le public a dû et doit payer pour renflouer les banques en faillite qui ne cessent de ponctionner leurs clients  sans même leur payer le moindre dividende sur leurs dépôts mensuels. 

Wikileaks n’est qu’un rideau de fumée, agité par ( ?, la CIA, le board de la Federal Reserve, la Maison Blanche, le Mossad, le club de Davos ? D’autres encore ?) pour dissimuler le vrai conflit engagé aujourd’hui entre le monde du travail et les profiteurs à col blanc. 

SOUS LA MENACE DE LEURS PISTOLETS, LES GARDES CIVILS, SUR ORDRE DU POUVOIR SOCIALISTE, OBLIGENT LES CONTROLEURS AERIENS A REPRENDRE LE TRAVAIL EN ESPAGNE

4 décembre 2010

04 décembre 2010 

Il convient de répéter urbi et orbi que le coup de force engagé cette nuit par le pouvoir espagnol, avec la militarisation des aéroports et l’état d’urgence pour obliger les contrôleurs aériens à cesser leur grève sauvage qui laisse à terre deux millions de voyageurs, l’a été par un gouvernement socialiste. 

J’insiste : qu’auraient dit l’Internationale socialiste, le PS français et tous les autres camouflés du Grand soir, si cette mesure avait été prise par la droite ? « Le franquisme reprend la main en Espagne », sans nul doute. 

Aux Baléares, ce sont des policiers de la Garde civile – terreur des Républicains sous Franco – qui ont obligé les contrôleurs à se remettre au travail sous la menace de leurs pistolets. Je n’invente rien. Cette révélation a été faite par le porte-parole local des grévistes, Javier Zanon. « On dirait que l’on vit dans une dictature du tiers-monde », a-t-il commenté. 

Puisqu’il s’agirait de dictature, lui et ses coreligionnaires semblent oublier qu’ils en usent depuis belle lurette : celle de la mafia. Ces fonctionnaires espagnols ne travaillent que 32 heures par semaine et gagnent entre un et deux millions d’euros par an, dans un pays où le SMIC dépasse à peine la moitié de son équivalent français, grâce au chantage permanent auquel a mis fin le socialiste Zapatero, président du gouvernement. Mais c’est surtout son adjoint, Alfredo Perez Rubalcaba, appelé à mon avis à un brillant avenir sous le faux air bonasse que lui confère sa barbe de timide mendiant, qui a pris les rênes dans ce combat contre le syndicat de la mafia aéroportuaire. 

Peut-on espérer que cette première, dans l’histoire démocratique espagnole depuis la mort de Franco en 1975, fasse tache d’huile en France ?  J’en doute, mais sait-on jamais…Le mollasson Nicolas Sarkozy, un faux dur de première, imitera-t-il Madrid si la caillera de banlieue recommence la pagaille, ou si les privilégiés de la SNCF et de la RATP empêchent les salariés de se rendre à leur travail ? L’armée sera-t-elle invitée à remettre de l’ordre en France dans de telles atteintes aux libertés, comme le souhaite la majorité des citoyens ?

Si l’ex-président Jacques Chirac avait eu le courage de décréter la manière forte, comme l’Espagne hier, pendant la grève tragique de cinq semaines du transport public en 1995, les fonctionnaires de la SNCF, de la RATP et des autres entités privilégiées de l’Etat, seraient aujourd’hui obligés de travailler comme tout le monde, et non pas de continuer à prendre leur retraite à 50 ans ! 

POUR LA PREMIERE FOIS DEPUIS LE RETOUR A LA DEMOCRATIE, L’ESPAGNE DECRETE L’ETAT D’URGENCE, SOUS UN REGIME SOCIALISTE, ET MILITARISE LES AEROPORTS FACE A LA GREVE DES CONTROLEURS AERIENS

4 décembre 2010

04 décembre 2010 

L’Espagne du socialiste José Luis Rodriguez Zapatero vient d’oser ce que le régime français de la mollesse (gauche et droite confondues) n’a jamais au le courage de faire : militariser les aéroports et obliger les contrôleurs aériens à cesser leur grève sauvage qui bloque à terre deux millions de vacanciers depuis hier pendant le plus grand « pont » de l’année, avec en prime l’état d’urgence (« alarma ») décrété pour la première fois depuis le retour à la démocratie en 1978. 

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